Les dommages causés par les calamités naturelles dans le monde ont engendré une facture d’environ 120 milliards de dollars (109 milliards d’euros) au cours du premier semestre, d’après les estimations de Swiss Re. Les tempêtes aux États-Unis ont substantiellement contribué à gonfler les coûts des assureurs.
Ce chiffre représente une légère diminution par rapport au premier semestre 2022, où les dommages avaient été évalués à environ 123 milliards de dollars. Cependant, les pertes couvertes par les compagnies d’assurance ont légèrement augmenté, atteignant 50 milliards de dollars, contre 48 milliards un an auparavant, a déclaré le réassureur suisse dans un communiqué publié mercredi.
La catastrophe la plus onéreuse a été le séisme en Turquie et en Syrie.
Les pertes économiques sont présumées s’élever à 34 milliards de dollars, selon une estimation préliminaire de la Banque mondiale, avec des dépenses assurées estimées à 5,3 milliards de dollars, d’après les évaluations de Swiss Re, agissant en tant qu’assureur pour les assureurs.
Toutefois, ce sont les orages et les phénomènes météorologiques associés, comprenant la grêle, les précipitations abondantes, les vents violents et les fluctuations brusques de température, qui ont le plus contribué à faire grimper la note pour les assureurs.
Ces événements météorologiques ont représenté près de 70 % des dégâts pris en charge, faisant ainsi monter la facture des compagnies d’assurance à 35 milliards de dollars.
Les États-Unis à eux seuls ont enregistré 34 milliards de dollars de pertes assurées, les tempêtes ayant occasionné des coûts de 34 milliards de dollars pour les assureurs. Pas moins de dix tempêtes ont généré des dégâts dépassant le milliard de dollars, le Texas étant l’État le plus durement touché.