Il est certain que le premier confinement a ralenti les activités et mis à l’arrêt le marché de l’immobilier. Les choses ont été quelques peu différentes durant ce deuxième confinement, tel que l’avait indiqué Laurent Vimont, président de Century 21 France au sein d’une interview. Ces diverses mesures restrictives ont-elle entamé le moral des Français côté projets immobiliers ? Il semblerait bien que non, d’après une étude menée par SeLoger.
Les futurs acheteurs ne perdent pas confiance en leur projet immobilier
En effet, d’après les chiffres de SeLoger, 40 % des futurs acheteurs sondés jugent que la conjoncture est toujours positive pour acheter un logement. SeLoger met également ces chiffres en parallèle avec ceux de février dernier, juste avant le premier confinement : à cette époque, 73 % des acheteurs potentiels pensaient qu’il était temps de concrétiser leur projet immobilier. Ce chiffre était de 40 % en mai et de 43 % en septembre. Du côté des vendeurs, 34 % d’entre eux estiment que le moment est bien choisi pour vendre leur bien.
De plus, 58 % des futurs acquéreurs gardent confiance en leur projet d’acquisition dans les six mois à venir. Concernant la recherche d’appartements, ce chiffre monte même à 63 %. Pour ceux qui ne sont pas confiants en revanche, 77 % craignent de ne pas trouver un bien leur convenant et 69 % appréhendent des prix trop élevés du marché pour leur permettre de concrétiser leur projet immobilier. Les vendeurs sont quant à eux 60 % à penser que leur vente arrivera à son terme.
La crise de Covid a elle aussi influencé les Français. 49 % des acheteurs potentiels disent ne vouloir saisir les opportunités immobilières créées par la crise, notamment à cause des différents divorces, déménagements et décès. En outre, 53 % des sondés expliquent être à l’affût des bonnes affaires. Les vendeurs sont 49 % à penser que la crise pourrait créer des opportunités immobilières.
Des conditions plus dures d’accès au prêt immobilier
Mais il faut rappeler qu’à la fin de l’année 2019, le HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière) avait prodigué quelques recommandations concernant les prêts immobiliers, que les banques ont appliqué à la lettre : un taux d’endettement maximal de 33 % et une durée limite des prêts plafonnée à 25 ans.
Par conséquent, les refus de dossiers auprès des organismes prêteurs ne cessent d’augmenter et 32 % des acquéreurs potentiels avouent s’inquiéter à propos de l’aboutissement de leurs demandes de crédit. SeLoger ajoute même que 7 % se disent « très inquiets ».
De facto, les emprunteurs se résolvent de plus en plus à ajouter un apport personnel à leur financement pour augmenter leurs chances d’accéder au prêt immobilier. À l’heure actuelle, 82 % d’entre eux désirent fournir un apport personnel, contre 78 % en septembre. De surcroît, 51 % des futurs acheteurs disposeront d’un apport personnel supérieur aux 10 % minimaux couramment exigés par les banques dans le cadre d’un emprunt. Cela est à prendre en compte : 8 acheteurs sur 10 comptent obtenir un prêt pour réaliser leur projet immobilier.
À savoir que pour diminuer le coût total de votre prêt, vous pouvez effectuer une délégation d’assurance prêt immobilier. Bien que la résiliation infra-annuelle de l’assurance emprunteur ait été annulée par le Conseil Constitutionnel, il reste possible de réaliser des économies.
Pour ce faire, vous pouvez comparer les assurances prêt immobilier en ligne via notre formulaire dédié. Cela ne prendra que quelques minutes et vous pourrez avoir un aperçu des prix pratiqués par les assureurs, généralement moins élevés que ceux imposés par les organismes prêteurs.
Certains acquéreurs misent sur une baisse des prix de l’immobilier
Enfin, l’enquête de SeLoger indique que 38 % des acheteurs potentiels tablent sur une baisse des prix de l’immobilier dans les temps à venir et 35 % des candidats à l’acquisition d’un logement misent même une baisse de plus de 10 %. Quant aux vendeurs, 35 % anticipent également une baisse des prix. A contrario, 34 % des acheteurs et 29 % des vendeurs estiment que le marché connaîtra une hausse des prix.