La plateforme de VTC Uber ne propose pas encore comme à New York de service de transport par hélicoptère, mais elle lance pour la première fois à Paris un nouveau « produit premium » ce mercredi : Uber Moto.
Une cinquantaine de motos accessibles aux clients Uber Rewards
Une flotte d’une cinquantaine de motos à essence ou électrique et de maxi-scooters (électriques) sillonnent désormais la capitale pour parer aux besoins des clients les plus pressés.Tous les trajets ne sont néanmoins pas encore concernés. Pour le moment ce service n’est disponible qu’à Paris intra-muros, La Défense, Neuilly, Boulogne et pour rallier ou partir des aéroports (Roissy Charles de Gaulle et Orly).
Ces nouvelles courses, encore à l’essai, ne sont pour l’instant accessibles qu’aux passagers ayant souscrit le programme de fidélité Uber Rewards, qui permet de cumuler des points pour débloquer des avantages tels que l’accès aux meilleurs chauffeurs, ou un départ prioritaire depuis un aéroport.
Un seul passager et petits bagages seulement
Côté pratique, les motards ne peuvent prendre en charge qu’un seul passager, et seulement un bagage à main, ainsi qu’un sac ou une mallette d’ordinateur. Si vous souhaitez vous rendre en vitesse à l’aéroport avec un bagage plus volumineux, Uber Moto n’est donc sans doute pas la formule la plus adaptée.
Pour assurer la sécurité du passager, le chauffeur vous fournira l’équipement nécessaire : un casque, une paire de gants de moto, et un blouson de protection si vous le souhaitez. Contexte sanitaire oblige, une charlotte jetable est aussi fournie pour être portée sous le casque.
Lancé en pleine crise sanitaire, le service sera adapté
Les chauffeurs, avec lesquels vous aurez sans doute plus de contact qu’à l’intérieur d’une berline, portent aussi systématiquement un masque et des gants, et sont chargés de désinfecter « toutes les zones de contact avec le passager et préparent l’équipement à l’avance pour que l’utilisateur puisse s’habiller seul et maintiennent une distance de sécurité pendant le processus », précise la plateforme.
Des gants jetables ainsi qu’un gel hydroalcoolique sont également offert à l’arrive de la course. Par ailleurs un message reçu avant le départ rappelle au passager les consignes sanitaires. Bien entendu, comme pour les voyages en voiture, le paiement en espèces n’est pas autorisé afin de limiter les contacts.
Un nouveau service plus cher qu’une course en voiture ?
Concernant le coût de ces nouvelles courses, le prix dépendra d’un tarif de base, fixé par Uber, d’un tarif au kilomètre parcouru et d’un tarif au temps de la course. Mis bout-à-bout, une course de 10 km sera facturée aux alentours de 50 euros.
Bien sûr, la plateforme appliquera aussi à ce tarif de base une « tarification dynamique », qui, comme pour les voitures, augmente automatiquement le prix de la course si la demande dépasse le nombre de chauffeurs disponibles, et s’il se fait tard. Une course en Uber Moto vous reviendra donc généralement plus cher qu’une course en voiture.
Une offre toujours plus étendue
Avec ce nouveau service, Uber développe encore une offre VTC qui comprend déjà des voitures électriques, d’autres adaptées aux fauteuils roulants, ou encore des vans. Côté libre-service, les scooters City-scoot sont aussi disponibles via l’application.
Et depuis juillet, les vélos électriques rouges Jump sont également de retour sur les trottoirs. Ils en avaient disparu au mois de mai, le temps qu’Uber cède sa filiale vélo à Lime, la plateforme de location de trottinettes, dont il est aussi actionnaire.
Un changement de pavillon qui a d’ailleurs fait grand bruit outre-Atlantique, puisque de nombreux vélos Jump en parfait état ont fini à la casse, sans égard pour leur recyclage. Un geste primordial qu’il vaudrait mieux intégrer avant de se lancer dans les taxis volants.