Alors que les Parisiens, comme tous les Français, sont appelés à rester chez eux à cause de la pandémie de Covid-19, le Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole vient d’annoncer que l’utilisation de ses vélos serait désormais gratuite jusqu’à la fin du confinement. Gratuits pour les trajets de moins d’une heure et pour les déplacements autorisés seulement. Assurland fait le point.
Se déplacer en Vélib’ à Paris durant le confinement
Gratuité des Vélib’ durant 1h à Paris et remboursement rétroactif
Les Vélib’ sont des vélos proposés en libre-service dans la capitale française ainsi que dans la région parisienne. Ce mardi 31 mars 2020, le Syndicat Autolib’ Vélib’ Métropole a diffusé un communiqué de presse dans lequel il déclare que les trajets faits à Vélib’ sont désormais gratuits afin d’accompagner “les déplacements autorisés pendant le confinement“. Cela signifie donc que les Parisiens peuvent circuler gratuitement en Vélib’ jusqu’à ce que le confinement prenne fin. Un confinement qui demande aux Français de rester à leur domicile depuis maintenant le 17 mars. Et il ne prendra pas fin avant au moins le 15 avril, dernière date communiquée à ce jour.
Il est important de noter que la gratuité de ces vélos en libre-service sera rétroactive. En effet, les personnes ayant utilisé ce service depuis le 17 mars, pour des déplacements de moins d’une heure, seront remboursées. Une mesure plaisante, mais qui peut tout de même être discutée quand on sait que de nombreuses entreprises de trottinettes et vélos en libre-service ont fait le choix de suspendre leurs offres, jusqu’à nouvel ordre, tant que la lutte contre le nouveau coronavirus ne sera pas terminée.
Et si vous comptez utiliser un Vélib’ durant le confinement, n’oubliez surtout pas votre attestation de sortie, ainsi que de bien vous laver les mains une fois le vélo déposé à une borne.
L’utilisation des Vélib’ acceptée pour les déplacements autorisés
Attention cependant de bien garder en tête que, même si la pratique d’un exercice physique est autorisé par le gouvernement, le vélo de loisir est quant à lui interdit, même si cette interdiction ne figure pas dans les décrets sur le confinement. La gratuité des Vélib’ doit donc seulement vous permettre d’effectuer des déplacements autorisés. Parmi ces déplacements se trouvent le fait de se rendre sur son de travail, d’aller faire des achats de premières nécessités, ou encore d’aller se faire soigner. Parce que oui, les urgences médicales font bien évidemment partie des déplacements autorisés durant le confinement.
D’ailleurs, l’exploitant des Vélib’ déclare pouvoir observer “une augmentation très significative de la part des trajets depuis ou à destination des principaux établissements hospitaliers“. En effet, ces derniers représentent 20 % du total des déplacements effectués en cette période de crise sanitaire.
Les transports publics réduits et le personnel soignant en difficulté
Depuis que le confinement a été mis en place en France le 17 mars 2020, la RATP (Régie autonome des transports parisiens), a fortement réduit son trafic. En effet, les services assurés par les métros sont compris entre 30 % et 50 %, et pour ce qui concerne les RER A et RER B, ce sont en moyenne 30 % des trains qui circulent par rapport à d’habitude. Ces transports doivent permettre aux personnes étant obligées de se rendre sur leur lieu de travail de pouvoir y aller. Et c’est notamment le cas des personnels soignants. Pourtant, malgré leur profession indispensable, ils connaissent de grosses difficultés pour aller travailler. C’est pourquoi Île-de-France Mobilités a décidé de mettre en place 20 bus, qui leur sont exclusivement réservées, afin qu’ils puissent rejoindre les différents hôpitaux de Paris.