Il n’aura suffi que de trois tasses de café pour venir en aide à un jeune garçon atteint d’une maladie orpheline. Grâce à la caféine, ce petit patient de 12 ans a réussi à réduire de 90% les crises de sa maladie « la dyskinésie ».
Un tasse matin, midi et soir
Le remède est surprenant et il a pourtant permis de soulager un enfant de 11 ans. Le jeune garçon en question souffre d’une dyskinésie, maladie neurologique orpheline qui lui provoque des crises de mouvements involontaires. Des mouvements de la tête, du visage ou même du tronc qui l’empêchait de vivre une vie une normale.
Différents traitements ont été mis au point pour soulager un patient atteint de Dyskinésie comme le Lepticur ou encore la kinésithérapie respiratoire.
Cependant les neurologues de la Pitié Salpêtrière à Paris ont décidé de tester auprès de l’enfant un tout autre traitement. Après des retours encourageants, les médecins ont proposé à leur petit patient …du café. Incroyable mais vrai, ils lui ont prescrit de boire trois tassés de café par jour.
L’enfant va donc suivre à la lettre la prescription des neurologues. Et le résultat est tout bonnement spectaculaire. Les crises disparaissent pendant près de 7 heures après la prise de caféine. Mais quelques semaines après le début du traitement, les parents s’inquiètent car les mouvements incontrôlés ont repris. Ils découvriront finalement qu’ils se sont trompés en lui proposant du décaféiné. Preuve que la caféine a un réel effet.
Mais comment expliquer les effets bénéfiques du café ?
S’il ne faut pas consommer à outrance ce breuvage, le café peut-être bon pour la santé. Selon de nombreuses études scientifiques, boire une tasse par jour pourrait réduire de 12% les risques de mort prématurée. Un niveau qui grimperait à 18% pour les personnes qui consommeraient 3 tasses.
Même constat pour les maladies cardio-vasculaires. Les scientifiques ont découvert que dès la première tasse, des effets pouvaient être observés. Il en est de même pour prévenir des risques de cancer et pour lutter contre les maladies neurodégénératives.