Ça gratte, les vésicules cutanées sont partout sur le corps et on craint souvent des cicatrices à vie…La varicelle s’est installée en France avec pas moins de douze foyers régionaux identifiés par le réseau Sentinelles.
Douze foyers régionaux identifiés
C’est une galère pour les enfants et pour les parents. Une épidémie de varicelle s’étend sur une bonne partie du territoire. Selon le réseau Sentinelles, ce sont douze foyers régionaux qui ont ainsi été identifiés. La plus forte activité est observée en Pays de la Loire avec 137 cas pour 100 000 habitants vient ensuite l’Ile-de-France avec 56 cas exæquo avec le Grand Est et les Hauts-de-France. Au total, le réseau Sentinelles estime que la moitié de l’hexagone est touchée.
Rappelons que la varicelle est une maladie infectieuse extrêmement contagieuse mais généralement bénigne. Une maladie qui touche le plus souvent les bébés et les jeunes enfants.
Elle se transmet par voie respiratoire, par inhalation de gouttelettes de salives émises par un malade ou en touchant directement les vésicules cutanées.
Généralement, un malade va être contagieux entre 24 et 48 heures avant l’apparition des premiers boutons et pendant une semaine. Les médecins considèrent d’un patient n’est plus contagieux lorsque les bulles ou les vésicules cutanées deviennent sèches et forment une croûte.
Attention, si la contagion ne s’étale que sur quelques heures, la période d’incubation est beaucoup plus conséquente avec une durée de 21 jours.
Un vaccin remboursé à 65% par l’Assurance maladie
En France, 700 000 personnes sont touchées par la varicelle chaque année. Pour celles et ceux qui ne l’ont jamais attrapé, sachez qu’un vaccin est recommandé dès l’âge de 12 ans. Il concerne principalement les adolescents jusqu’à 18 ans, les femmes ayant un projet de grossesse, les enfants en attente d’une greffe d’organe, les adultes en contact avec une personne ayant la varicelle.
Deux doses sont alors injectées. Elles sont espacées de quatre à huit semaines ou de six à dix semaines. Par ailleurs, aucun rappel n’est nécessaire. Ils sont remboursés à 65% sur prescription médicale par l’Assurance maladie. Le reste est pris en charge par la complémentaire santé.