C’est un énorme succès ! Elargie le 1er janvier 2019 en réponse à la « crise des gilets jaunes », la prime à la conversion – on parle aussi de « prime à la casse » – bénéficie d’un réel engouement. Ainsi, ce sont déjà près de 280 000 automobiles propriétaires de leur véhicule qui ont sauté le pas et décidé d’en bénéficier.
+64 % pour les demandes de primes à la conversion
Accessible lors de l’achat ou de la location d’un véhicule peu polluant à condition notamment que l’ancien véhicule, diesel ou essence, soit dans le même temps mis à la casse, la prime à la conversion pour le remplacement d’un ancien véhicule a récemment été revue et corrigée.
En effet, les modalités d’obtention de ce « coup de pouce » à l’achat ou à la location d’un véhicule plus propre ont été élargies et cet ajustement a été accueilli de manière très favorable par les Français : depuis son lancement le 1er janvier 2019, les demandes relatives au dispositif se sont envolées de 64 %.
Le paiement de la prime à la conversion a pris du retard
Pour être exact, entre janvier et mars 2019, ce sont près de 280 000 dossiers qui ont été déposés alors que le gouvernement pensait qu’approximativement 100 000 dossiers seraient soumis à l’organisme compétent.
Il faut dire aussi que la prime à la conversion peut désormais représenter jusqu’à 5 000 euros pour une voiture diesel ancienne et dans le cas d’un foyer non imposable. Un montant non négligeable qui présente un caractère véritablement incitatif.
A noter enfin qu’en raison de cette hausse très nette du nombre des demandes de prime à la conversion, son paiement requiert dorénavant davantage de temps. D’ailleurs, ce retard peut s’avérer assez problématique quand le bénéficiaire de la mesure est non imposable.