La Sécurité routière vient de dévoiler les chiffres de mars 2019. Et encore une fois, ils ne sont pas bons. Le nombre de morts est en hausse de 7,3%. Deux causes aux mauvais résultats : la météo et le relâchement des automobilistes.
250 personnes sont mortes sur les routes en mars 2019
Les chiffres sont encore très mauvais. La Sécurité routière vient de dévoiler ses chiffres pour le mois de mars 2019. Et une nouvelle fois, ils sont très inquiétants. 250 personnes ont perdu la vie sur le réseau routier contre 233 en mars 2018 soit une hausse de 7,3%. C’est d’ailleurs le troisième mois de hausse consécutif après une baisse historique sur l’année 2018. Dans le détail :
- Le nombre d’accidents corporels s’établit à 4 416 contre 3 974 en mars 2018 soit une hausse de 11,1%
- Le nombre de blessés est de 5 432 personnes contre 5 005 en mars 2018
Selon la Sécurité routière, les principales victimes sont les cyclistes (+8,8%), les cyclomotoristes (+7%) et les piétons (+5%). Concernant les cyclistes et comme lors du bilan de février 2019, les autorités évoquent une augmentation des victimes : « la mortalité des cyclistes est la plus forte relevée pour un mois de mars depuis dix ans avec 18 décès estimés le mois dernier ».
Un premier trimestre 2019 particulièrement meurtrier
La Sécurité routière met notamment en cause la météo pour expliquer les mauvais chiffres : « la météo printanière a favorisé les déplacements expliquant pour une partie la hausse de la mortalité routière ». Pour le gouvernement, les augmentations sont aussi le fruit d’un relâchement des comportements des automobilistes. Début mars 2019, Christophe Castaner avait d’ailleurs indiqué que près de “75% des radars étaient soit détruits, soit détériorés, soit attaqués soit neutralisés” à cause du mouvement des gilets jaunes.
Selon les estimations, le premier trimestre 2019 a été particulièrement meurtrier en agglomération avec 241 tués contre 211 en moyenne sur cinq ans soit 30 morts supplémentaires. Idem pour le réseau autoroutier avec 77 tués contre 51 en moyenne sur cinq ans. Seul point positif : la mortalité sur les routes hors agglomération est en baisse avec 423 tués contre 466 en moyenne sur cinq ans.