La grippe est en retard. En ce début d’année 2019, le virus qui s’était installé pendant 16 semaines lors de la saison 2017-2018 commence seulement à arriver dans des régions comme l’Ile-de-France, le Centre-Val de Loire ou encore le Grand Est.
67 cas graves recensés
En ce début d’année 2019, la grippe tarde à arriver. Deux causes peuvent expliquer cette apparition plus longue : les températures plus douces en début d’hiver mais aussi la vaccination. Actuellement, seule la Corse enregistre le plus grand nombre de cas. Cependant, le virus commence à se déclarer dans les régions comme l’Ile-de-France, le Centre-Val de Loire ou encore le Grand Est. 67 cas graves ont été recensés dans ses régions. Il s’agit principalement de personnes fragiles qui ne sont pas vaccinées. Un vaccin qui se trouve beaucoup plus difficilement. Fin 2018, des pharmacies étaient déjà en rupture de stock. Les Français ont été réceptifs à la grande compagne de vaccination lancée le 6 octobre dernier. 9 millions d’entre eux se sont fait vacciner.
Cette année, la facture pour l’Assurance maladie devrait atteindre 63 millions d’euros pour l’année 2018. Une note pour le moins salée ! À titre de comparaison, elle n’était que de 35 millions d’euros en 2016. Rappelons que le vaccin est totalement gratuit pour les personnes à risque.
2.4 millions de consultations pour la saison 2017-2018
Selon le bulletin de Santé Publique France, l’épidémie de grippe pour la saison hivernale de 2017-2018 a débuté en Ile-de-France début décembre avant de s’étendre en un mois à l’ensemble du pays. Considérée comme « atypique », elle a été marquée par deux vagues successives de virus. La maladie s’est installée pendant 16 semaines en France métropolitaine. Au total, la grippe a été à l’origine de 2.4 millions de consultations et de près de 75 500 passages à l’hôpital dont 9 729 ont donné lieu à une hospitalisation. La grande majorité des patients hospitalisés étaient des seniors de plus de 65 ans.
Durant cette saison, la couverture vaccinale de la population à risque était considérée comme faible avec moins d’une personne à risque sur deux vaccinées. 17 900 décès ont été recensés, un nombre inférieur à celui observé durant la saison précédente. Comme pour les hospitalisations, une grande partie des décès ont concerné des personnes âgées de 75 ans et plus.