Quelle superficie pouvez-vous obtenir avec 500 euros par mois ? Si vous êtes adeptes des grands espaces, misez sur le Cantal ou la Haute-Garonne. Si vous n’êtes pas claustrophobes, optez pour Paris.
Misez sur le Cantal, la Nièvre et la Haute-Garonne
Que pouvez-vous louer pour 500 euros par mois ? C’est la question que s’est posée Seloger.com. Sans grande surprise, tout dépend de la région ou se trouve le bien immobilier. La superficie d’un logement peut alors passer du simple au double ! C’est bien évidemment à Paris où les loyers sont les plus élevés. Avec une moyenne de 33 euros le mètre carré, il faudra vous contenter d’une toute petite superficie n’excédant pas 20 mètres carrés. S’éloigner en banlieue parisienne n’y changera rien, vous ne gagnerez pas de surface. Idem si vous convoitez une habitation dans le Sud Est de la France et plus particulièrement sur la Côte d’Azur. Amateurs d’espace, vous devrez poser vos valises dans le Cantal, la Nièvre ou encore la Haute-Garonne. C’est là-bas que vous gagnerez de la superficie. La preuve : pour 500 euros, vous pourrez convoiter un appartement pour atteindre 75 mètres carrés. Un château en comparaison des appartements parisiens.
Bien évidemment, l’étude de Seloger révèle que si les loyers sont élevés dans la capitale, il en va de même pour les revenus. Par exemple, il est démontré que dans le quartier du VIe arrondissement de Paris, les ménages qui vivent dans le secteur (le mètre carré dépasse 30 euros) ont des revenus annuels supérieurs à 40 000 euros. A contrario, les foyers qui ont un revenu de 15 000 euros vivent dans des appartements dont le mètre carré ne dépasse pas 10 euros.
Retour de l’encadrement des loyers à Paris
Pour les Parisiens, sachez que le Conseil de Paris vient de donner son feu vert pour le retour de l’encadrement des loyers. Moins d’un an après son annulation par le tribunal administratif, Ian Brossat, tête de liste PCF aux Européennes a réussi à obtenir un vote favorable des élus de gauche, des élus UDI-Modem et des macronistes de gauche. Depuis un an, les prix des locations avaient flambé dans la capitale avec des dépassements de 1530 euros par an.