Manger bio serait meilleur pour la santé. Une récente étude révèle que le bio réduirait de 25% les risques de cancer. De nouvelles recherches doivent être effectuées pour confirmer les résultats.
Moins de pesticides dans l’alimentation bio
Manger bio réduirait les risques de cancer. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue médicale américaine JAMA Internal Medecine. Selon les chercheurs français, l’alimentation bio réduirait significativement les risques de cancer. Un consommateur qui opterait régulièrement pour du bio aurait un risque réduit de 25% de contracter la maladie. Un taux qui atteint 34% pour les cancers du sein chez une femme ménopausée et 76% pour les lymphomes. Pour les scientifiques, deux hypothèses pourraient expliquer ces résultats. Tout d’abord, la présence de pesticides dans l’alimentation plus traditionnelle. Deuxième hypothèse, les aliments bio contiendraient en grande quantité certains micronutriments. Cependant, les résultats de cette étude effectuée sur un panel de plus de 68 900 personnes dont une majorité de femmes doivent être confirmés par de nouvelles études. En effet, les personnes adeptes du bio ont tendance à avoir une hygiène de vie plus seine. Ils fument moins, ils pratiquement régulièrement une activité sportive et une alimentation à base de bio.
Du bio bientôt dans les cantines
Fin septembre, nous apprenions que les aliments mal notés par Nutri Score augmenteraient le risque de cancer. Les aliments gras, salés, sucrés et transformés étaient particulièrement pointés du doigt. La malbouffe augmenterait de 7% le risque de développer un cancer.
Même si l’alimentation bio est plus chère que la traditionnelle, elle a de nombreux avantages. Elle est meilleure pour la santé car les pesticides sont limités. Par ailleurs, les aliments bio sont généralement cueillis à maturité et donc ils ont plus de goût.
Le bio qui va bientôt faire son entrée dans les cantines scolaires. Les députés ont adopté des amendements obligeant les municipalités à inscrire à la carte des produits bio ou écologiques. D’ici à 2022, les repas devront comprendre au moins 50% de produits bio ou tenant compte de la préservation de l’environnement. Un bon moyen d’initier les enfants au bio.