Dix ans après le dernier Grand Prix de France à Magny-Cours, la F1 est de retour dans l’Hexagone sur le circuit Paul-Ricard du Castellet. Un moment spécial pour les pilotes tricolores : Pierre Gasly, Esteban Ocon et Romain Grosjean.
Alain Prost, dernier vainqueur sur le circuit du Castellet
La Formule 1 est à la fête ce week-end en France. Oubliez un instant la Coupe du monde de football, le match de rugby opposant les Français aux Alls Blacks, ce week-end, la Formule 1 revient en France après dix années d’attente. Ce dimanche 24 juin se déroule le Grand Prix de France sur le circuit Paul-Ricard du Castellet. Le huitième Grand Prix (GP) d’une saison passionnante. Depuis 2008 et la victoire de Felipe Massa à Magny-Cours, la F1 n’avait plus été à pareille fête en France. Pour le circuit Paul-Ricard il faut remonter encore plus loin. A la victoire d’Alain Prost en 1990 plus précisément. Un moment particulier pour les trois pilotes tricolores, Pierre Gasly, Esteban Ocon et Romain Grosjean. « Nous avons de la chance car tous les pilotes français des 10 dernières années n’ont pas eu ce privilège », se réjouit le jeune pilote Toro Rosso, Pierre Gasly.
Des travaux qui s’élèvent à 8 millions d’euros
Pour l’occasion, les organisateurs n’ont rien laissé au hasard. Le circuit Paul-Ricard, utilisé pour différentes compétitions automobiles, a subi un petit coup de jeune. Des travaux ont été menés durant l’hiver pour que le spectacle soit au rendez-vous. D’un montant de 8 millions d’euros, ils ont notamment permis d’améliorer certaines parties de la piste qui étaient jugées trop lentes. « La piste a été élargie en entrée ou en sortie, parfois les deux, au S de la Verrerie, au virage du Camp et à la fin du virage du Pont. L’objectif est d’offrir de la place au freinage comme à la relance, donc différentes trajectoires pour un meilleur ratio fluidité/dépassements », explique au journal Les Echos Jean Alesi, ancien pilote et ambassadeur du circuit.
Au total, le budget alloué à l’organisation du GP de France s’élève à 32 millions d’euros. Une somme conséquente, qui reste toutefois bien peu au vu des autres GP. Pour certaines courses, la barre des 100 millions est aisément franchie. Pour compenser ces dépenses, les organisateurs misent sur la billetterie, les sponsors mais surtout Formula One Management. Le propriétaire des droits, contrôlé par Liberty Media, a négocié de nouvelles « ressources », explique au quotidien Giolles Dufeigneux, responsable de GIP, organisateur du GP de France. Un organisateur qui espère un beau spectacle. Avec peut-être une bonne performance de l’un de nos tricolores ?