Le nouveau contrôle technique sera effectif à partir du 20 mai prochain. Avec cette réforme les points de contrôles et le nombre de défaillances vont augmenter. Une décision qui ne plaît pas aux Français. Selon un sondage Allianz, 62 % y sont d’ailleurs opposés.
Les Français connaissent les caractéristiques de ce nouveau contrôle technique
Le nouveau contrôle technique ne passe pas. Le 20 mai prochain, le nouveau contrôle technique entrera en vigueur. Une réforme qui est loin de faire l’unanimité. Selon un sondage Allianz, 62% des Français ont une opinion négative et près d’un tiers se disent très défavorables. Et ces inquiétudes ne sont pas dues à une méconnaissance de cette réforme. En effet, 57 % des Français indiquent connaître assez bien, voire très bien, les principales caractéristiques de ce nouveau contrôle technique. Sa complexité et notamment l’augmentation du nombre de défaillances ne réjouissent pas les Français.
24 heures pour effectuer les réparations sur sa voiture
Décidé dans le cadre de la directive européenne de 2014, le nouveau contrôle technique instaure de nombreux changements. S’il y avait jusqu’à présent 124 points de contrôle répartis en 2 catégories de risques, à partir du 20 mai il en existera 132. Le nombre de défaillances va lui passer de 453 à 606. Ces défaillances seront réparties en 3 catégories : les défaillances mineures (139), majeures (340) et critiques (127). Le temps pour effectuer les réparations va lui être raccourci puisqu’il va dorénavant être de 24 heures. Interrogé par « 40 millions d’automobilistes, Laurent PALMIER, président des contrôles techniques Sécuritest, se veut toutefois rassurant : « il faut rassurer l’usager de la route : la défaillance critique ne touchera que 2 à 3% du parc roulant ».
Pour les députés européens, cette réforme doit permettre de réduire le nombre d’accidents et de décès sur les routes. Une opinion partagée par la Sécurité routière, pour qui ce meilleur entretien va réduire le nombre de véhicules dangereux sur les routes.