Loi Sapin 2, flat tax, la réglementation de l’assurance vie n’a cessé de se durcir ses derniers mois, laissant planner le doute de son intérêt pour les épargnants. Éric Le Baron, directeur général de SwissLife Assurance et Patrimoine revient pour Le Revenu sur les conséquences réelles de cette réglementation.
La flat tax n’a que peu d’incidence à court terme sur l’assurance vie
L’expert rappelle qu’il convient de dédramatiser la flat tax. Cette dernière ne change pas les perspectives d’investissement ayant peu d’incidence à court terme sur l’assurance vie.
Mais le point de vigilance porte sur certains risques sur les fonds en euros. Avec une imposition à hauteur de 30 % dès les premières années de son contrat, le risque peut prendre la forme de transferts plus importants d’un fond en euros à l’autre, impliquant une hausse de la concurrence entre les acteurs de l’assurance vie.
Objectif transmission : l’assurance vie toujours intéressante
Pour transmettre, l’assurance vie reste incontestablement le meilleur placement, avec de gros avantages en matière de succession. Malgré la flat tax qui vient bousculer quelque peu la fiscalité de l’assurance vie, ce produit d’épargne reste toujours plus attractif que d’autres placements. En effet, de nombreux atouts devraient convaincre les épargnants :
- Abattement sur les intérêts au bout de 8 ans d’épargne
- Abattement de 152 500 euros lors des droits de succession