Depuis le 1er janvier 2018, le « forfait post-stationnement » (FPS) est entré en vigueur dans la capitale. Malheureusement, de nombreuses erreurs ont été recensées, ce qui n’a pas manqué de susciter la colère d’automobilistes parisiens. Coup de projecteur.
Des voitures de police verbalisées
Entré en vigueur en remplacement de l’amende forfaitaire pour stationnement illégal, le FPS s’accompagne de trop nombreux couacs.
Le quotidien Le Figaro révèle que des automobilistes ont reçu une amende de 50 euros, et ce, alors même qu’ils ne s’étaient rendus coupables d’aucune infraction. On peut citer par exemple la verbalisation de voitures de police ou d’automobilistes handicapés stationnés au bon endroit.
Les élus parisiens ont donc demandé des explications à Streeteo et à Moovia, les deux entreprises désormais chargées de la gestion du stationnement à Paris.
Objectif : 300 millions d’euros en 2018
Sous couvert d’anonymat, la salariée de l’une de ces deux sociétés a confié au Figaro que certaines de ces erreurs pouvaient résulter d’une erreur humaine. En revanche, d’autres couacs seraient plutôt la conséquence de l’obligation faite aux agents verbalisateurs de satisfaire à un quota journalier de contraventions.
Rappelons aussi que la Mairie de Paris a fait savoir qu’elle souhaitait que le FPS lui rapporte 300 millions d’euros dès cette année. Un chiffre ambitieux qui explique peut-être le « zèle » de certains agents verbalisateurs.