Cela peut paraitre surprenant. Une étude menée par le National Health Service fait état que le bonheur des femmes serait au plus haut lorsqu’elles atteignent l’âge de 85 ans, après la mort de leur mari.
Une étude menée par le National Health Service
Si la science le dit. Le média The Independant vient de publier les résultats d’une étude menée par le National Health Service, l’équivalent de la Sécurité sociale Française. Selon l’organisme de santé Anglais, les femmes seraient en général plus déprimées que les hommes. « Chez les 45-54 ans, 24% des femmes disent souffrir de troubles d’humeur, comme la dépression, contre 16 à 18% chez les hommes » précise le journal. Le bonheur de ces femmes réapparaitrait à l’âge de 85 ans et après le décès de leur mari.
Les femmes expriment d’avantages leurs sentiments
Oui, vous avez bien lu. Keta Lovett, psychiatre au Royal College of Psychiatrists explique ce constat : « dès 85 ans, ces problèmes ne concerneraient plus que 14% des femmes contre 19% des hommes ». L’étude met en avant la diminution de la charge mentale suite au décès de leur conjoint. Pour obtenir ces résultats, l’équipe de chercheurs a posé 12 questions à près de 8 000 personnes. Grâce à cela, les scientifiques ont pu évaluer le niveau d’anxiété, de confiance et de trouble du sommeil. Autre point soulevé par cette étude : l’expression du mal-être. Si les femmes déprimées ont tendance à demander de l’aide et à exprimer leurs sentiments, les hommes seraient nombreux à penser au suicide.