Une nouvelle étape pour les voitures autonomes a été franchie. Alphabet, qui se trouve être la holding de Google, teste des autos 100% autonomes sans qu’aucun être humain ne soit présent pour intervenir si besoin.
Un véhicule 100% autonome
Le géant américain Alphabet, holding de Google, a, à travers sa filiale Waymo, fait une avancée dans le développement de son automobile autonome. Les expériences dans le désert sont terminées, des tests grandeur nature ont été effectués sur routes aux Etats-Unis. Cette voiture, anciennement connue sous le nom de Google Car, a la particularité d’être entièrement autonome. En effet, jusqu’à présent un ingénieur était présent derrière le volant au cas où une défaillance se produirait. L’entreprise s’est félicité sur son blog d’avoir franchi un cap : « après plus de huit ans de développement, nous passons à l’étape suivante pour à terme utiliser le potentiel de la technologie de voitures entièrement autonomes ».
L’auto Waymo, le futur du VTC ?
Plus personnes dans le véhicule donc ? La voiture transportait bien des passagers à qui il était juste demandé de donner une destination. L’auto s’occupait du reste : quelle route prendre, quand freiner, etc. Waymo a, selon les médias américains, pris la décision de se concentrer sur ce type de véhicule. Cela signifie l’abandon du système hybride qui permet à un humain de pouvoir reprendre le contrôle lorsqu’il le souhaite. Sur le modèle des VTC, le groupe compte lancer son service de réservation grâce à une application. Une voiture 100% autonome viendrait chercher des clients, sans qu’ils aient besoin de conduire.
Un marché concurrentiel pour la voiture autonome
Ces autos Waymo prennent une longueur d’avance sur les prototypes d’autres constructeurs automobiles ou groupes technologiques. La concurrence est rude pour cette voiture qui est censée représenter un futur sans accidents de la route. Les entreprises estiment en effet, que plus de 90% de ces accidents résultent d’erreurs humaines. C’est pour cette raison que le gouvernement de Donald Trump a décidé en septembre dernier d’autoriser plus de tests sur routes. Il ne reste plus qu’à résoudre les problèmes en termes de responsabilités lorsque l’humain n’est plus responsable du véhicule.