Les voitures à essence ou diesel ne sont pas vraiment les bienvenues dans la capitale. Après avoir annoncé la fin des véhicules diesel pour 2024, la Ville de Paris veut que les voitures essence disparaissent de ses rues d’ici 2030. Cet objectif qui figure au Plan Climat de la municipalité doit être débattu le mois prochain. Explications.
Anticiper le Plan Climat pour la France
Bientôt débattu au Conseil de Paris, le Plan Climat 2020-2050 vise notamment la neutralité carbone à l’instar des politiques environnementales d’autres grandes métropoles du Vieux continent.
En outre, lorsqu’il a présenté son Plan Climat pour la France, Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, a évoqué la fin de la commercialisation des véhicules à motorisation thermique tant essence que diesel d’ici à 2040.
A la Mairie de Paris, on souhaite être prêt avant cette date en raison de l’avance déjà prise par la capitale sur les problématiques écologiques. Toutefois, on se refuse encore à parler d’interdiction afin de ménager les automobilistes. Dans un communiqué, la municipalité évoque simplement une « trajectoire » qui apparaît à la fois « crédible et soutenable ».
Vers une amélioration de la qualité de l’air
Pour mémoire, la maire de Paris Anne Hidalgo avait arrêté le cap de 2024, année où la capitale accueillera les Jeux Olympiques, pour en finir avec les véhicules diesel. Déjà, la zone à circulation restreinte (ZCR) a été étendue avec pour conséquence des voitures interdites à Paris.
En outre, depuis le 1er juillet 2017, au-delà des véhicules âgés de plus de 20 ans, ceux qui arborent une vignette Crit’Air 5 n’ont plus le droit de circuler en semaine dans les rues parisiennes entre 8h et 20h.
D’après Airparif, organisme agréé pour la surveillance de la qualité de l’air en région Île-de-France, une telle restriction de circulation qui concerne seulement 3 % du parc auto francilien, se traduira par une baisse de 8 % des émissions de particuliers fines et de 15 % des émissions d’oxyde d’azote.