Il y a quelques jours, la start-up Wandercraft a levé la bagatelle de 15 millions d’euros. Objectif de ce 3e tour de table : la fabrication de ses premiers « robots marcheurs » qui doivent permettre à des handicapés moteur de se déplacer debout. Coup de projecteur.
Une levée de fonds à 15 millions d’euros
La start-up Wandercraft construit un exosquelette pour permettre à des personnes paraplégiques de marcher. A cette fin, elle vient de lever 15 millions d’euros auprès de différents investisseurs dont Bbifrance, Family Office Cemag, XAnge ou encore Idninvest.
Responsable du développement, Jean-Louis Constanza précise que cette 3 levée de fonds doit permettre de « mener à bien la certification médicale de nos exosquelettes » mais aussi de fabriquer 8 exosquelettes.
Faire marcher un robot de manière naturelle constitue une tâche ardue. Heureusement, Wandercraft peut compter sur les 35 membres de son équipe, tous excellents mathématiciens et spécialistes des algorithmes.
Des exosquelettes individuels commercialisés
En premier lieu, les exosquelettes de Wandercraft concernent les établissements médicaux afin de prodiguer des soins aux patients paraplégiques. En effet, comme le rappelle Jean-Louis Constanza, la « position assise » s’accompagnent de nombreux dysfonctionnements corporels. D’où, l’importance de favoriser la marche des personnes en situation de handicap.
De manière plus concrète, chaque jambe de l’exosquelette se compose de 6 moteurs, soit un moteur pour chacune des articulations, et chaque mouvement est calculé au plus près. De plus, à la différence d’autres projets, l’exosquelette Wandercraft ne nécessite pas l’utilisation de béquilles, ce qui confère davantage d’autonomie à l’utilisateur.
A terme, c’est la commercialisation d’exosquelettes individuels qui est envisagée par la start-up pour le prix d’un « fauteuil roulant électrique haut de gamme », selon Jean-Louis Constanza. D’ailleurs, ils pourront être utilisés au quotidien et non plus seulement à des fins médicales.