Le groupe Société Générale se montre très volontariste en Afrique. « Aujourd’hui, avec le retrait de Barclays, Standard Chartered et Société Générale sont les deux seules grandes banques internationales présentes en Afrique », assure son directeur général, Frédéric Oudéa. Le groupe, actuellement présent dans 17 pays africains avec 150 000 entreprises clientes, vient de signer un partenariat avec Bpifrance pour favoriser le développement des PME et ETI françaises sur ce continent. Il s’agira d’organiser des missions d’immersion d’entreprises et des formations concrètes d’entrepreneurs. Une première visite doit être organisée en Côte d’Ivoire. « Nous misons sur la croissance démographique, qui structure la croissance africaine, avec la volonté de renforcer les économies locales », explique Frédéric Oudéa.
À côté de cet objectif de développement d’entreprises, que le groupe inscrit sur le très long terme, Société Générale vient également d’annoncer le déploiement de son offre de banque digitale mobile dans tous les pays du continent où la banque est implantée. YUP, lancée avec la technologie de la start-up Tag Pay, dont Société Générale est actionnaire, permet de réaliser des opérations bancaires et de paiements via tout mobile et va voir ses services enrichis. Jusque-là proposée en Côte d’Ivoire et au Sénégal, elle sera d’abord lancée au Ghana et au Cameroun d’ici fin 2017, et au Burkina Faso, au Togo et en Guinée courant 2018. La banque vise l’ouverture d’un million de wallets d’ici 2020, contre 30 000 aujourd’hui, sur un continent où la population est très majoritairement non bancarisée. L.B.