Une fois les épreuves du bac passées, le stress continue. Des milliers d’étudiants se retrouvent en effet dans l’attente d’une affectation pour intégrer une université. Le ministère de l’enseignement nous informe qu’environ 87 000 élèves sont concernés.
Admission post-bac : le stress continue
Le bac est un soulagement pour de nombreux étudiants et le stress des longues épreuves peut retomber progressivement. Un soulagement néanmoins de courte durée puisqu’il faut rapidement finaliser son orientation et le cas échéant trouver une université.
Le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation nous informe de la situation à mi-juillet. Nous en sommes aujourd’hui à la troisième phase de résultats de l’Admission post-bac appelée aussi APB 2017.
“Au début du processus d’admission, 808 740 candidats avaient ordonnancé au moins 1 voeu, dont 75% étaient des élèves de terminale. Au 14 juillet, 642 135 candidats étaient toujours inscrits sur la plateforme APB.” enseignementsup-recherche.gouv.fr
Jusqu’à présent, il y a eu 541 204 propositions d’admission. Le ministère en question parle d’un taux de satisfaction de l’ordre de 84,3% ce qui reste au-dessus des 81,2% de l’année 2016. Malheureusement, il reste encore exactement 86 969 élèves sans solution pour la rentrée. Une fois de plus, l’année précédente était pire avec 90 887 candidats à la même période.
Pourquoi autant de bacheliers attendent une place ?
Même si les chiffres s’améliorent face à l’année passée, une telle tendance traduit l’engorgement des universités françaises mais pas que. Il y a aussi de plus en plus de bacheliers qui ont envie de poursuivre leurs études après le bac. Enfin, l’augmentation démographique joue aussi son rôle et la tendance ne changerait pas d’ici à 2022.
Une procédure complémentaire existe jusque septembre
Outre cette troisième phase d’admission, une procédure complémentaire peut apporter une solution aux candidats toujours en attente. Ouverte depuis le 27 juin elle le sera encore jusqu’en septembre.
“Elle recense les formations sélectives et non sélectives qui n’ont pas pourvu l’ensemble des places qu’elles offrent lors des deux premières phases.”
Voici le guide de la procédure complémentaire pour tout savoir.