Le gouvernement a changé avec à la tête du ministère de l’Ecologie Nicolas Hulot. Le fervent défenseur de l’environnement est parvenu à ce poste pour, il espère, faire bouger les choses. Dans ce domaine, que faut-il attendre de l’avenir du diesel ? Assurland vous donne quelques éléments de réponse.
Nicolas Hulot devra jouer des coudes
Nicolas Hulot a été nommé ministre de la Transition écologique et solidaire par le président de la République Emmanuel Macron. À plusieurs reprises (sous Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande), l’homme avait refusé ce type de responsabilité pour aujourd’hui finalement accepter.
L’environnement est le combat de sa vie et son nouveau poste nous pousse à croire et à espérer que des choses devraient changer. Le diesel est un enjeu majeur pour la santé mais aussi pour l’environnement. Pourtant la tâche ne s’annonce pas facile avec un Premier ministre soutenant le nucléaire et contre la transition énergétique et un président pensant que le diesel doit rester au cœur de la politique industrielle du pays. À côté néanmoins, la maire de Paris Anne Hidalgo s’investit dans la chasse aux moteurs diesel et souhaite les voir disparaître de la capitale pour 2020.
Une pétition contre le diesel en ligne sur son site
Pour Nicolas Hulot, l’utilisation du diesel doit être réduite et bonne nouvelle pour lui, le désamour des Français pour ces moteurs se fait sentir. Sur le site de sa fondation, nous retrouvons d’ailleurs la pétition contre cette énergie à l’époque à l’attention de Ségolène Royal et Marisol Touraine. Suivant cette pétition, Nicolas Hulot souhaite entre autres :
- Débloquer l’argent nécessaire pour que les collectivités locales développent de nouveaux modes de transport plus propres (covoiturage, vélo, transport en commun, etc.)
- Mettre en place une prime à la conversion des vieux diesel d’au moins 1 500 euros pour les revenus modestes
- Supprimer progressivement l’avantage fiscal sur le diesel qui coûte 7 milliards d’euros à l’Etat chaque année
Concernant la voiture électrique, Nicolas Hulot ne voit pas ce type de véhicule comme un idéal mais prône avant tout les transports en commun.
Dans son travail, Nicolas Hulot profitera du soutien de l’ancienne dirigeante de la RATP Elisabeth Borne. Ensemble, ils devraient notamment mener une campagne pour changer les bus diesel par d’autres fonctionnant au gaz naturel ou à l’électricité.
Enfin, suite au scandale du Dieselgate, Nicolas Hulot devrait également resserrer les contrôles des normes des émissions polluantes.
via automobile-propre.com