Afin de mieux informer les consommateurs sur les informations nutritionnelles des produits vendus en grandes surfaces, un nouvel étiquetage nutritionnel va être mis en place. Il permettra de lire plus facilement les informations concernant l’apport calorique, de la teneur en sucre, en graisses saturées et en sel. Une nouveauté qui ne plait pas à tout le monde.
Des logos nutritionnels simplifiés
Le ministère de la Santé a opté pour le logo Nutri-score (appelé aussi « 5 C »), reconnu comme étant le plus efficace à l’issu d’une étude comparative. Depuis le mois d’avril, les produits alimentaires arborent ces 5 logos nutritionnels, classant les nutriments de A à E, du vert « bon pour la santé » au rouge « à limiter pour la santé ».
Les « points » sont distribués de la manière suivante : négatifs en fonction de la teneur en gras, en sucre, en sel et selon le nombre de calories ; positifs pour la teneur en protéines et en fibres.
4 industriels de l’agroalimentaire s’engagent
Intermarché, Leclerc, Auchan et Fleury-Michon se sont engagés à apposer ces logos sur leurs produits, facilitant ainsi la lecture des apports nutritionnels de leurs clients. Un tweet d’Intermarché indique par exemple que « l’objectif d’Intermarché est d’afficher le nutriscore sur les produits à marque propre vendus via son site e-commerce dès juin 2017 ».
D’autres marques plus récalcitrantes s’opposent à l’apposition de ce logo qui n’est pas encore obligatoire en Europe. De grands groupes comme Coca-Cola, Mars, Nestlé ou encore Unilever auraient toutefois déclaré ne pas vouloir de ce dispositif.