En France, la messe est dite. Au 1er janvier 2017, les primes d’assurance auto et habitation connaitront une nouvelle augmentation dont seule l’ampleur reste toutefois, à ce stade, la grande inconnue. Certes, cette année, les assureurs dommages ne se sont pas franchement bousculés pour orchestrer le bal des annonces.
Une tendance haussière
La preuve : habitué à communiquer dès juin, Maif a, par exemple, attendu septembre pour dévoiler ses tarifs (entre +1,5% et 2,5% en auto, entre +1 et +2% en MRH), suivi de Matmut (+1,7% en auto pour 50% du portefeuille, +2,3% en MRH). Pour le reste du Top 10 France, silence radio ou presque.
Generali France annonce une hausse de +1,5% en auto et 2,5% en MRH. Chez Axa France, « C’est certain, [les] tarifs augmenteront l’an prochain », confiait Jacques de Peretti, son PDG, dans nos colonnes, sans toutefois en préciser les niveaux. La faute à des résultats techniques dégradés en particulier sur les dommages corporels en auto et les climatiques en MRH.
+16% au UK, +6% en Espagne
La France, dont le montant moyen de la prime d’assurance auto atteint 143 € HT sur la seule responsabilité civile (RC), n’est pas le seul pays en Europe à connaitre une hausse des cotisations.
En Espagne, l’augmentation des tarifs devrait flirter avec les 6% en 2017, après une hausse dans les mêmes proportions l’an dernier. En cause : le gouvernement espagnol a procédé à une augmentation de 15% du barème d’indemnisation des dommages corporels (fixé par la loi).
Au Royaume-Uni, où les assurés ne connaissent généralement qu’en fin d’année les répercussions tarifaires de l’exercice écoulé, la hausse moyenne de la prime devrait atteindre plus de 16% sous l’effet notamment du coût des réparations et des dommages corporels.
>> A LIRE dans le numéro du 16 décembre de L’Argus de l’assurance : “Tarifs 2017 : un exercice périlleux”
La France, pays où la prime d’assurance auto est l’une des plus faibles d’Europe :