Les pistes pour une gestion rationnelle et optimale du budget de la France ne manquent pas et prennent toutes les directions possibles.
Un statut qui fait des envieux
La piste assurance vie n’a pas échappé à l’Assemblée Nationale qui a remis sur la table les avantages fiscaux dont sont assortis ce type de contrat. Il lui est reproché de faire perdre à l’État des opportunités notamment en ce qui concerne la succession sur les grosses fortunes.
En effet, le contribuable avisé n’a pas manqué de saisir l’attrait d’une fiscalité favorable D’un côté, l’assurance vie est exemptée d’impôt jusqu’à 152 200€ par bénéficiaire si l’argent placé est investi avant l’âge de 70 ans de l’assuré. Au-delà, le taux d’imposition est relativement faible allant de 20 % à 25 %. De l’autre côté, les successions sont imposées de 30 % à 45 % avec un abattement limité à 100 000 €. La comparaison est simple et le choix facile pour le souscripteur d’assurance qui ne loupera pas une telle opportunité.
Un futur acteur potentiel de l’économie
D’une manière générale, les propositions de réformes ne veulent faire jouer l’avantage fiscal sur l’assurance vie qu’à partir de 500 000€ avec la condition que les fonds ne soient pas réinvestis dans des placements financiers en € mais plutôt dans des actifs comme l’immobilier ou dans l’entreprise.
Cette disposition fiscale aurait comme effet automatique d’orienter l’épargne collectée dans les investissements productifs directs.
Les réactions ne se sont pas fait attendre. Comme la dénonciation de l’acharnement de l’État qui n’arrête pas de charger les mêmes contribuables ou le tollé sur la réduction des niches fiscales. D’autres s’interrogent si l’orientation de l’épargne vers le financement de l’entreprise ne supplante pas les banques dans leur rôle de financement de l’économie.
Tant il est vrai que la frontière est mince entre les activités de l’assurance et celles des banques. Ce qui justifie