Les assurances vie sont devenues de produits très influents sur les résultats d’exploitation des assureurs et notamment sur ceux de bancassureurs. Concernant particulièrement le Crédit Agricole les indicateurs indiquent une nette hausse sur les deux dernières années.
Une spirale ascendante
Rien pour le trimestre 2013, le volet assurances du chiffre d’affaires du Crédit Agricole s’élevait à 14,1 milliards d’euros. Comparé aux chiffres de 2012, à période équivalente, ce résultat affiche une nette hausse de 21,9 %. Avec ce taux, la banque peut se frotter fièrement les mains, certes, seulement, le produit bancaire net accuse une petite baisse de -1,1% soit à 1,058 milliards d’euros. Il en est de même pour le résultat net part du groupe (RNPG), il a baissé de -5,7 %, soit à 514 millions. Une des principales causes de cette diminution est le coût occasionné par le financement de la mise en place de l’environnement réglementaire Bâle 3.
Une baisse du crédit à la consommation
En fait, la contribution de l’assurance vie y est pour beaucoup, essentiellement constatée dès le début de cette année 2013. Elle est favorisée par une tendance plus ou moins généralisée sur le marché français (+22.3%). En pratique, cela se traduit par une collecte nette du groupe qui se monte à 3,2 milliards d’euros. Par ailleurs, si l’enveloppe de l’assurance dommage a rapidement augmenté de volume, celui de l’assurance emprunteur ne suit pas le même rythme. Cette dernière tendance s’explique par la baisse du nombre de contrats de crédit à la consommation. Autrement dit, les Français empruntent de moins en moins pour leurs besoins en consommation.
L’assurance-vie reste donc le placement préféré des Français pour les avantages qu’elle procure. Cela traduit également un souci plus accentué des contemporains pour l’avenir de leurs proches. Bref, les deux parties, assurés et assureurs, y ont, en principe, tout à gagner.