La médecine douce ou encore appelée médecine alternative a connu un regain chez les Français, mais les statistiques sont assez difficiles à déterminer, étant donné que cette pratique demeure encore en marge des remboursements octroyés par la sécurité sociale.
Qu’est-ce que la médecine douce ?
C’est un ensemble de soins effectués en général par un praticien qui n’utilise ni les méthodes usuelles pratiquées en médecine générale ni les interventions chirurgicales pour soigner ses patients. L’usage des mains et la maîtrise de certains outils comme les plantes, l’eau, les aiguilles, la lumière ou encore les minéraux sont les moyens utilisés pour guérir ses patients.
Certaines médecines alternatives existent depuis des lustres comme l’acupuncture, la cure thermale ou encore la physiothérapie ; d’autres, par contre, n’ont vu le jour que très récemment en France. Il s’agit par exemple de la naturopathie ou de la sophrologie. Toutes les thérapies ne sont pas reconnues par la Sécurité sociale. Si l’acupuncture et l’homéopathie sont prises en charge par certaines assurances, l’aromathérapie et la chiropraxie ne le sont pas.
La prise en charge
Avec la multiplication des offres de thérapies alternatives, on peut dire que les gens n’hésiteront pas à demander leurs services en cas de problème de santé. C’est ainsi que de nombreuses mutuelles proposent aujourd’hui des solutions de remboursement pour la médecine douce. Les forfaits varient en fonction du type de thérapie.
Cependant, la prise en charge est valable si la médecine douce est prescrite par un médecin ou un praticien conventionné. Lors d’un rendez-vous, il ne faut donc pas hésiter à demander au préalable au praticien s’il est conventionné ou non. L’aide d’un courtier en assurance santé est essentielle, car il connaît les offres prises en charge par les mutuelles. On peut lui demander plusieurs devis en vue d’une comparaison.