Les compagnies d’assurance santé tentent de séduire plus de clients en élargissant le champ de couverture. Dernièrement, la Sécurité sociale et les assureurs remboursent certains types de pilules. Il n’est pas facile de savoir quels types de pilules sont réellement pris en charge, car d’une part on note celles qui ne le sont pas du tout et d’autre part celles qui ne le seront plus pour les jours à venir.
La génération des pilules
Dans les pharmacies, il existe plusieurs types de pilules contraceptives qui se différencient généralement par leur marque et leur générique. On distingue à présent quatre générations de pilules contraceptives. Pour déterminer à quelle génération elles appartiennent, il suffit de connaître le type ainsi que le nombre de progestatifs utilisés.
Lorsqu’il s’agit de noréthistérone, la pilule appartient donc à la première génération. Quant à la 2e génération, elle concerne le lévonorgestrel. Et pour la 3e génération, on parle de désogestrel, dienogest, norgestimate et de gestodène. La 4e génération est caractérisée par la chlormadinone et la drospirénone.
Actuellement, seulement 16 noms de pilules appartenant aux générations 1, 2 et 3 bénéficient d’un taux de remboursement de 65 % et cela est octroyé par la Sécurité sociale. Les autres pilules sont non concernées par les remboursements effectués par l’Assurance maladie.
Le remboursement effectué par l’assurance santé
Il faut savoir que d’après les dernières nouvelles, à compter du 31 mars 2013, les pilules de 3e génération ne seront plus remboursées. Cette décision a été prise, car selon l’Assurance maladie, le service médical rendu (SMR) de ces pilules est insuffisant.
De plus, ces médicaments présentent des risques de complications thromboveineuses beaucoup plus élevés que ceux des pilules de 2e génération.
Deux possibilités peuvent se présenter concernant la prise en charge des pilules contraceptives. D’une part, l’assurance santé peut rembourser la partie des dépenses que la Sécurité sociale a refusé de prendre en charge. D’autre part, elle peut être plus généreuse en se chargeant de couvrir certaines pilules non remboursées.
L’avis d’Assurland : il faut consulter un gynécologue pour que la pilule qu’on prend soit adaptée et aussi pour connaître sa génération afin qu’on puisse se faire une idée sur l’éventuel remboursement effectué par la Sécurité sociale et la compagnie d’assurance.