Il existe en France une garantie dépendance qui correspond à l’ensemble des prestations financières dont l’objectif est d’aider une personne à faire face à ses incapacités. Sont souvent concernés les personnes âgées ainsi que les personnes handicapées. Explications.
On constate que le marché des offres de dépendance est encore très étroit selon les données de la Fédération de sociétés d’assurance (FFSA). La solution pourrait être le contrat collectif.
Le principe de l’offre
Les compagnies d’assurance proposent ainsi l’offre de dépendance aux intéressés. Ceux-ci verseront une cotisation mensuelle, laquelle sera calculée en fonction de l’âge de l’assuré. Une fois qu’ils justifieront de leur état de dépendance, ils reçoivent une rente.
Il existe des critères pour bien choisir son assurance dépendance. La souscription peut se faire auprès d’une société d’assurance ou auprès d’une mutuelle santé (cliquez ici pour trouver celle qui vous convient), toutes les deux sont régies par leurs codes respectifs, ou encore auprès des organismes de prévoyance qui sont régis par le code de la Sécurité sociale.
Le contrat individuel et le contrat collectif
Il faut savoir que l’assuré a le choix entre deux types de garanties pour couvrir le risque de dépendance. Le premier type est l’assurance dépendance individuelle qui est souscrite directement par l’assuré. Elle a la faculté de négocier quelques clauses du contrat.
Le second porte le nom d’assurance de dépendance collective qui est souscrite par une entité dont l’assuré est le bénéficiaire. Cependant, il ne dispose pas de la faculté de négocier le contrat.
Si on considère les résultats de l’enquête dévoilés lors du 5e débat annuel « dépendance-économie » de l’union d’organismes de prévoyance, on pense que les Français commencent à se pencher sur le contrat collectif au lieu du contrat individuel. Près de 1/3 des personnes interrogées sont concernées et ont avoué que le contrat le mieux adapté correspond à une formule qui est incluse dans une complémentaire santé. Ce qui correspond à 42,5 % des réponses contre 19,8 % pour le contrat d’assurance vie et 17,7 % pour le contrat spécifique.
L’avis d’Assurland : la grande majorité de ces gens ne connaissent pas la somme mensuelle allouée par une personne perdant son autonomie. Il en est de même des modalités pour financer la dépendance par les pouvoirs publics.