La pratique du sport conduit souvent à prendre des risques qui peuvent provoquer des dommages qui sont irréversibles dans certains cas.
L’assurance sport et loisirs convient à tout pratiquant de sports que ce soit régulièrement ou non. Elle n’est pas obligatoire à échelle individuelle, en revanche, les organisateurs des différentes manifestations sont tenus d’en souscrire pour les participants. Une des raisons essentielles de cette exigence est que les dommages occasionnés dans certaines activités peuvent être si importants que le sportif ne pourrait jamais les prendre en charge. La responsabilité civile souscrite dans sa formule collective est ainsi le minimum.
Toutefois, le concerné peut refuser cette adhésion dans un contrat collectif. Néanmoins, dans quelques cas la souscription personnelle de cette assurance sports et loisirs est une obligation imposée par les autorités publiques. Il s’agit de la pêche sous-marine qui entre dans le cadre de loisirs ou d’une activité scolaire facultative hors de l’école. Dans ces deux cas, les garanties doivent toujours couvrir les préjudices causés aux tiers pour le premier et les dommages provoqués à autrui et à soi-même, pour le second.
Il est évident que certaines pratiques présentent plus de risques que d’autres et les souscriptions d’assurance s’évaluent en conséquence. Pour les pratiques qui se déroulent dans un établissement dédié, celui-ci est tenu de coller sur son tableau d’affichage une copie du contrat d’assurance. Cela concerne un centre ou toute autre structure qui organise d’une manière saisonnière ou ponctuelle des sports à hauts risques comme le ski, l’escalade, les parcours acrobatiques, la plongée sous-marine ou le parachutisme, entre autres, sans oublier les sports de course de vitesse motorisés et en milieu hostile.
Quant aux centres d’animation qui proposent des sports et des loisirs, la couverture des pratiquants est assurée par l’assurance que doit contracté l’exploitant des lieux. Elle peut se limiter à la responsabilité civile.