Si la dépendance est un marché émergent, il n’en reste pas moins difficile a maîtriser de part l’évolution constante du risque et la réforme qui traîne à se mette en place depuis cinq ans.
La dépendance est devenue un véritable sujet de société. Avec le vieillissement de la population et l’amélioration de l’espérance de vie, d’ici 2040 il y aura plus de 10 millions de personnes de 75 ans et plus en France, soit une forte population à risque de tomber en état de dépendance. Afin d’analyser les évolutions de ce secteur et d’identifier les enjeux majeurs des années à venir, Optimind Winter en collaboration avec OpinionWay a présenté, le jeudi 6 décembre, une enquête sur ce marché.
Si beaucoup d’acteurs se sont mis sur ce marché émergent, on ne peut pas encore dire que ce secteur soit sous contrôle. Tout d’abord parce que ces derniers n’ont pas encore le recul ni l’expérience nécessaires pour tirer des enseignements sur ce marché. Pour autant, cette étude démontre que la dépendance et la prévoyance collective sont les principales offres sur lesquelles des évolutions sont prévues dans les années à venir. 50% des acteurs, qui ont accepté de répondre anonymement à cette étude, souhaitent qu’un référentiel commun soit mis en place pour la reconnaissance de la dépendance.
Par ailleurs, 39% des acteurs rencontrent des difficultés à anticiper l’évolution du risque dépendance alors que 34% d’entre eux estiment que le risque est sous contrôle. Pour autant, 59% comptent développer à la fois des contrats individuels et collectifs d’entreprise. 86% pensent axer leur développement sur la couverture de l’état de dépendance et 59% sur la notion de prévention. Et pour finir, 72% aimeraient que les pouvoirs publics clarifient rapidement leur position.
Si le marché de la dépendance attire donc, on peut dire qu’il n’est pas encore très bien maîtrisé ni maîtrisable.