Faire l’inventaire des objets que vous possédez, puis les estimer est la meilleure manière de ne pas surpayer votre assurance habitation. Mais comment faire ? Comment évaluer son mobilier pour payer une prime adaptée à sa valeur ? Tout dépend de votre contrat. Celui-ci précise si vous êtes assuré « en valeur d’usage » en « valeur à neuf ». Explications.
Remplacé au prix du neuf vs assuré à sa valeur d’usage
Dans tous les cas, l’indemnité versée par l’assureur ne pourra excéder la valeur du bien assuré au moment du sinistre. Pour l’établir, soit le bien est remplacé au prix du neuf et vous devez fournir une facture d’achat. Soit, il est assuré à sa valeur d’usage et les choses se compliquent.
Les assureurs calculent la valeur d’usage d’un objet selon sa vétusté. Plus il est vieux et moins il aura de valeur. Généralement, on estime que le prix d’un objet neuf diminue de 10 à 15 % par an (les œuvres d’art ne sont pas concernées par cette méthode). Un barème récapitulant les pourcentages à déduire chaque année est parfois fourni par les assureurs.
3 conseils pour évaluer du mobilier
1 – Recensez les objets se trouvant chez vous, pièce par pièce, et photographiez-les avec un angle suffisant pour certifier qu’ils se situent bien dans votre domicile.
2 – Pensez également à dater les photos.
3 – Faites l’estimation des meubles, sans les sous-évaluer, ni les surévaluer car le montant de votre prime risquerait de s’envoler sans pour autant être mieux couvert.
L’avis d’Assurland : si vous rencontrez des difficultés à estimer du mobilier de famille ou des biens personnels de valeur, le plus sûr est de solliciter les services d’un commissaire-priseur, qui en dressera un inventaire estimatif. Ce service peut se révéler assez avantageux. Il faut compter en moyenne 120 euros par heure pour l’estimation.
Dans tous les cas, une réactualisation tous les deux ou trois ans de la valeur de son mobilier s’impose, afin de tenir compte de la variation de son patrimoine.