Lorsque l’on est en perte d’autonomie, on peut avoir à équiper son logement pour qu’il soit mieux adapté. Il existe des aides qui peuvent financer une partie des travaux. Etats des lieux des subventions et autres crédits d’impôt.
La réalisation de travaux pour rendre son domicile plus adapté à son handicap ou à sa perte d’autonomie peut coûter cher. Il est donc préférable de connaître les aides financières prévues pour ce type d’aménagement.
Crédit d’impôt
Le crédit d’impôt en faveur de l’adaptation du logement s’élève à 25 % des dépenses d’installation ou de remplacement d’équipements pour les personnes handicapées ou les personnes âgées, comme un élévateur, un fauteuil monte-escalier, une douche à l’italienne…
En matière de montant, les dépenses ouvrant droit au crédit d’impôt ne doivent pas excéder 5000 euros pour une personne seule et 10000 euros pour un couple (sommes majorées de 400 euros par personne à charge).
Aides
Bien qu’elles soient prioritairement utilisées pour rémunérer des aides humaines, l’Allocation personnalisée d’autonomie (Apa) peut également servir à financer des travaux, de même que la prestation de compensation du handicap (PCH).
Subventions
L’Agence nationale de l’habitat (Anah) peut également subventionner la réalisation de travaux pour adapter ou rendre plus accessible son logement.
Le montant alloué varie en fonction des ressources du bénéficiaire. Un propriétaire occupant peut percevoir de 35 à 50 % de subventions pour des travaux liés à l’autonomie de la personne plafonnés à 20000 euros.
La Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) ainsi que les caisses de retraite peuvent aussi prendre en charge une partie des travaux.
Quant aux conseils généraux, certains d’entre eux attribuent également des subventions pour la réalisation de travaux d’adaptation du domicile.
En partenariat avec l’OCIRP