C’est une histoire peu commune que celle de deux époux british, accusés de fraude à l’assurance vie. Ces derniers ont monté un plan quelque peu morbide afin de toucher -plus tôt que prévu- le pactole du contrat s’élevant à 1,2 million d’euros. Ils ont simulé le décès de monsieur. Explications sur ce fait divers plutôt glauque !
Plan A : simuler sa mort pour toucher l’assurance vie !
On se souvient de la douloureuse mésaventure de ce Français déclaré décédé par erreur par la Sécurité Sociale ou encore l’histoire de cette Québécoise également morte aux yeux de la Société d’assurance automobile du Québec (Assurance auto : une conductrice morte-vivante !)
Et bien, il existe des personnes qui organisent volontairement la simulation de leur propre mort, à des fins frauduleuses.
C’est le cas d’Hugo José Sanchez, dit Alfredo et de son épouse Sophie qui, en 2005, avaient simulé la mort de monsieur lors d’un retour de vacances. Le couple avait dans l’idée de toucher le montant de l’assurance vie qu’Alfredo avait souscrit afin de sortir de leurs dettes en récupérant les 1,2 million d’euros.
Le défunt a laissé des empruntes sur son propre acte de décès !
Pour le couple malhonnête, rien ne s’est passé comme prévu !
La police a fait une découverte des plus curieuses : les empruntes digitales du soi-disant défunt figuraient sur son propre acte de décès !
Une enquête a immédiatement été ouverte. L’épouse, qui s’apprêtait à rejoindre son époux exilé en Australie, n’a pas tardé à être arrêtée.
La semaine dernière, la femme a été jugée et condamnée à payer une amende de 187 000 euros pour fraude à l’assurance, tandis que son mari a été retrouvé et arrêté en Australie. Ce dernier devrait être rapatrié au Royaume-Unis où il sera jugé au même titre que sa femme.
L’avis d’Assurland : en France, la fraude à l’assurance est considérée comme un délit d’escroquerie. La peine encourue est relativement chère : un flagrant délit de fraude coûte en moyenne de 1 à 5 ans de prison et de 375 000 à 1 875 000 euros d’amende. Dissuasif, non ?!