Alors que la collecte de l’assurance vie est en berne depuis quelques mois maintenant, il reste une partie de la population française qui affectionne encore ce type de placement. Selon l’Insee, les agriculteurs souscriraient plus que la moyenne française à ce type de contrat aussi bien en vie qu’en décès.
L’assurance vie en quelques chiffres
Malgré les difficultés rencontrées en ce moment, l’assurance vie reste un des placements favoris des français notamment pour ces avantages fiscaux particuliers et ses multiples possibilités de placements.
Face à cet engouement, l’Insee a réalisé une étude qui a mis en exergue une catégorie socioprofessionnelle particulièrement concernée par l’assurance vie : les agriculteurs.
En matière d’assurance vie, cette catégorie s’élève au dessus de la moyenne française. Si 62% des français disposent d’un tel contrat d’assurance, les agriculteurs sont 67% à posséder une assurance vie.
Au sein de ce pourcentage, 41% ont choisi de souscrire un contrat en cas de décès tandis que 39% l’ont fait en cas de vie.
Assurance vie : souscription en cas de vie ou de décès ?
Les agriculteurs ont choisi l’assurance vie mais dans des objectifs différents.
Ceux qui ont opté pour une formule en cas de décès l’ont fait à l’occasion de l’ouverture d’un prêt. Les autres, qui ont opté pour une formule en cas de vie ont fait ce choix pour assurer soit une retraite supplémentaire à l’issue de leur activité, soit dans un objectif de succession (pour transmettre leur patrimoine).
Une chose est sûre, l’assurance vie a le vent en poupe auprès des agriculteurs !