1er septembre 2010 : la loi Lagarde entre en vigueur. Quelques mois plus tard, 60 % des Français disent encore ignorer l’avantage pourtant appréciable que leur procure ce texte de loi. C’est l’enseignement majeur du sondage Ifop réalisé en juin 2011 pour la Macif sur la réforme de l’assurance credit. Explications.
La loi Lagarde, ça sert à quoi ?
Applicable depuis bientôt une année, la loi Lagarde reste encore largement méconnue. Et pourtant, il s’agit d’une réforme en profondeur des usages en vigueur dans l’univers de l’assurance emprunteur.
Elle permet effectivement à l’emprunteur de souscrire une assurance différente de celle proposée par son établissement bancaire. Un bon moyen de faire jouer la concurrence et de réaliser de vraies économies.
Les enseignements chiffrés de l’étude
Réalisée par l’Ifop, cette enquête révèle que :
• 60 % des Français ignorent qu’ils peuvent souscrire une assurance différente de celle de leurs banques
• 49 % des acheteurs, propriétaires ou non, n’ont pas encore le réflexe d’utiliser un comparateur d’assurances
• 50 % des propriétaires n’ont pas conscience que négocier leur assurance emprunteur leur permettrait de faire de substantielles économies
• 33 % des propriétaires seulement savent qu’ils peuvent demander la résiliation de leur assurance emprunteur au cours de leur crédit
• 47 % des acquéreurs disent ignorer ce que représente le montant de leur assurance au regard du coût total de leur crédit immobilier
Le conseil d’Assurland : pourtant, un sondage réalisé par Assurland.com quelques semaines après l’entrée en vigueur de la loi avait mis en lumière un réel engouement pour ce nouveau dispositif.
Il avait effectivement permis de dégager les réalités suivantes :
• près de 80 % des Français comptaient profiter des aménagements prévus par la loi Lagarde
• 33 % des personnes interrogées y voyaient un bon moyen de réaliser des économies supérieures à 50 %
• les banquiers n’étaient alors que 2 % à distribuer la notice d’information pourtant prévue par la loi