Alors que les zones tarifaires de stationnement viennent d’être réorganisées dans la capitale en vue d’une augmentation (évidemment !), les problèmes de stationnement persistent pour les motos. C’était devenu un bon compromis pour circuler dans Paris mais il semble que la moto ne soit plus aussi économiquement intéressante. Explications.

Une moto, ça coûte cher dans Paris !

Il y a une dizaine d’années, la moto paraissait être le mode de circulation le plus adapté pour flâner dans les rues de la capitale française. Oui, mais depuis les choses ont bien changé.

En 10 ans, les deux-roues ont vu leur nombre augmenter de plus de 30% au sein de Paris et les places de stationnements n’ont pas augmenté aussi vite.

Résultat ? Il n’y a pas assez d’emplacements pour toutes les motos (ni pour toutes les voitures d’ailleurs). Et les motards se garent où ils peuvent, quitte à se retrouver sur le trottoir.

Bien sûr, c’est interdit et ça peut vite coûter cher au conducteur avec une moto à la fourrière et une amende de 60 euros. Ce risque additionné à l’achat, à l’assurance moto ou encore au carburant, ce n’est plus tellement intéressant de rouler dans Paris à moto.

Pas de place, mais des tarifs de stationnement en hausse

Réorganisation des zones tarifaires dans Paris et augmentation des tarifs en stationnement de surface. L’objectif est d’inciter les conducteurs parisiens à utiliser les parkings souterrains (plus chers qu’en surface). Alors pourquoi ne pas augmenter les tarifs en surface ? C’est la solution choisie par la mairie de Paris qui réduira ainsi l’écart tarifaire entre la rue et les souterrains parisiens. Ce qui incitera forcément les usagers des rues à se garer en sous-sol. Ou pas.

Et puis n’oublions pas que les PV de stationnement vont passer de 11 à 17 euros le 1er août prochain. Un autre moyen d’inciter les autos et deux-roues à mieux se garer ?