Décidément, on est en droit de se demander si les négociations conventionnelles entre l’Assurance Maladie et les syndicats de médecins vont se finaliser. Ces négociations portent notamment sur l’accès aux soins et sur la rémunérations des praticiens. 

Après une interruption de 2 mois liée au départ de 2 syndicats de médecins en raison d’un problème de représentativité, c’était au tour jeudi dernier de l’Unocam, représentant des complémentaires santé de partir précipitamment.

Un débat déjà houleux

Il y a donc deux mois, les deux principaux syndicats de médecins (CSMF et SML) avaient soudainement quitté la réunion manifestant ainsi leur désaccord avec la présence d’étudiants en médecine, d’internes et de syndicat étudiants. Ce retournement de situation avait obligé l’Assurance maladie à interrompre les négociations favorisant les entretiens séparément avec chacun des partis.

Jeudi 23 mai, les négociations reprenaient sur de bonnes bases mais un nouveau revirement est venu mettre à mal l’avenir et l’issue des négociations…

Les complémentaires santé quittent le navire

Jeudi dernier reprenaient donc les négociations. Le nouveau calendrier était mis en place proposant 4 dates pour mener à bien les négociations jusqu’au 20 juillet. Mais contre toute attente, un autre acteur de ces réunions, l’Unocam, représentant les organismes de mutuelle santé a quitté la salle pour un désaccord extérieur aux débats des négociations.

Le président de l’Unocam s’est servi de la réunion pour faire entendre son mécontentement relatif à la suppression d’un texte par les sénateurs. Ce texte permettait aux mutuelles d’agencer leurs tarifs selon les partenariats avec les praticiens. Affaire à suivre donc…