Avec l’assurance décès – on parle aussi d’assurance prévoyance – il s’agit de mettre son conjoint ou ses enfants à l’abri de problèmes financiers. En cas de disparition ou d’handicap grave, elle se traduira effectivement par le versement d’une somme d’argent conséquente. Si votre conjoint ne travaille pas ou si vous avez des enfants, cette formule d’assurance prend alors tout son sens.
Une limite d’âge ?
En règle générale, mieux vaut ne pas avoir dépassé les 65 ou 70 ans. Toutefois, certains assureurs acceptent d’aller jusqu’à 85 ans.
Au-delà de la question de l’âge, mieux vaut être bien portant. Car, il faut remplir au moins un questionnaire de santé et même subir un examen médical si vous avez plus de 50 ans ou souscrivez pour un capital important.
Le montant de la prime
Plus vous avancez en âge, plus le capital garanti sera élevé et la prime s’envolera.
Si, par exemple, il s’agit d’un capital garanti de 100 000 euros, la prime annuelle pourra varier entre 120 et 250 euros. Elle sera multipliée par 5 pour les quinquagénaires !
Sachez en outre que la prime augmente en général chaque année.
En rente ou en capital ?
Le montant du capital garanti démarre à 80 000 euros et peut atteindre 300 000 euros. Il est conseillé de choisir un montant élevé dès le départ car il sera plus simple de le diminuer avec l’augmentation de votre patrimoine ou l’indépendance des enfants.
Quelque soit le montant choisi, vous pouvez opter pour un versement en rente ou en capital. Sachez toutefois que, dans tous les cas, le somme versée sera exonérée des droits de succession et des impôts sur le revenu.
Quel bénéficiaire ?
Ici, la liberté est de mise. Vous pouvez choisir le bénéficiaire de votre choix (un ami, un concubin,…) et en changer par simple courrier adressé à votre assureur.
Mieux vaut avertir les personnes concernées et leur communiquer le nom de la société détentrice de votre contrat pour qu’elles soient en mesure de réclamer ce qui leur est dû.
Des conditions restrictives
Il existe certains contrats qui ne débloquent les fonds qu’en cas d’accident résultant d’une cause extérieure à l’assuré. Ainsi, l’accident de la route sera pris en compte mais pas l’infarctus. Faites donc preuve de vigilance à la souscription de votre assurance décès.
Dans tous les cas, veillez à proscrire toute réponse mensongère ou inexacte. Car, si vous passez intentionnellement sous silence certaines informations, votre assureur pourra prononcer l’annulation pure et simple du contrat pour fausse déclaration comme l’y autorise l’article 113-8 du Code des assurances.
Pour trouver l’assurance décès qui répond à vos exigences, il vous suffit de comparer les différentes offres du marché. N’hésitez plus !