Pour un prélèvement sur les revenus patrimoniaux
Mardi, lors d’un discours prononcé devant le Conseil économique, social, et environnemental – pour un rappel des faits, consulter notre article Dépendance : un rôle à jour pour les assurances privées ? – Nicolas Sarkozy a laissé entendre que les assurances privées pourraient avoir un rôle à jouer dans le financement de la dépendance, excluant au passage toute nouvelle taxe sur le travail.
La parole est aujourd’hui donnée aux premiers intéressés : les seniors. Ainsi, l’on apprend grâce à une enquête IFOP réalisée auprès de 2 025 personnes pour S.Planet.fr que 47 % des Français entre 50 et 65 ans préfèrent que le risque de dépendance soit financé par une cotisation prélevée sur les revenus du patrimoine.
En revanche, seuls 23 % d’entre eux souhaitent que ce financement soit assuré par la souscription obligatoire d’un contrat d’assurance.
Moins unanimes, ils sont 16 % seulement à être en faveur d’une cotisation prélevée sur les revenus du travail et 14 % d’entre eux considèrent le remplacement d’un jour férié par une nouvelle journée travaillée comme la solution.
Clivages droite/gauche, hommes/femmes
Ce sondage laisse apparaître un clivage selon le sexe des seniors, leur âge et leur tendance politique.
Ainsi, la cotisation sur le patrimoine séduit surtout les hommes puisqu’ils sont 50 % à plébisciter ce mode de financement de la dépendance contre 44 % des femmes.
De son côté, l’assurance obligatoire convainc les seniors les plus âgés (27 % des 60-65 ans) de même que les artisans et commerçants (36 % contre 23 %).
Enfin, 65 % des sympathisants de gauche sont en faveur d’une cotisation sur les revenus patrimoniaux contre 28 % seulement des partisans de droite qui sont 38 % à préférer un contrat d’assurance obligatoire. Cette option n’est évoquée que par 11 % des partisans de gauche.
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