Le séisme de 8,9 sur l’échelle de Richter et le Tsunami qui l’a suivi ont complètement détruit la région de Tohoku sur la côte Est du Japon ainsi qu’une partie de la région plus au sud du Kanto. Ces régions garantes de l’économie de la troisième puissance économique du monde représentent respectivement 8% et 40% du PIB. Le gouvernement japonais craint un ralentissement économique considérable…
Japon va connaître un ralentissement économique important
Après le tremblement de terre et le Tsunami arrivés récemment au Japon qui ont provoqué la mort de milliers de personnes et menacent maintenant d’un accident nucléaire, c’est l’économie du pays qui risque d’être touchée. Le porte-parole du gouvernement Yukio Edgano s’est d’ailleurs prononcé à ce sujet : « le séisme devrait avoir un impact considérable sur les activités économiques d’un grand nombre de secteurs ».
Afin d’éviter l’effondrement d’une partie de l’économie, la Banque du Japon a distribué 15 000 milliards de yens (soit 131,6 milliards d’euros) à 13 banques des régions les plus touchées par la double catastrophe naturelle. Malgré tout, l’économie du pays reste très instable.
Les énormes dégâts matériels, dont le coût pour l’assurance est estimé pour le moment à 34,6 milliards de dollars, soit 25 milliards d’euros (estimation AIR Worldwide) peuvent encore évoluer. Le secteur de l’électricité est également fortement touché en raison du dérèglement de la centrale nucléaire de Fukushima lié au séisme. Les centrales ont arrêté 1/5ème des réacteurs nucléaires du pays et les autorités ont demandé aux entreprises de maîtriser leur consommation « au strict minimum » et prévoyant enfin des coupures d’électricité alternées afin d’éviter une panne générale.
La catastrophe naturelle a eu un impact quasi immédiat sur les résultats boursiers : la Bourse de Tokyo s’effondrant ainsi de 6%. La compagnie d’électricité Tokyo Electrique Power a quant à elle vue ses actions chuter de 23,57%.
Auto : le secteur automobile fortement touché
Juste après le secteur de l’assurance, c’est la branche auto qui subit un ralentissement économique qui peut à l’avenir s’avérer catastrophique.
Bon nombre d’entreprises ont momentanément suspendu leur production et fermé leurs portes. Les usines des principaux groupes automobiles tels que Honda, Nissan, Toyota ou encore Mitsubishi Motors ont interrompu leurs productions dans les régions touchées par la catastrophe mais également dans tout le pays.
Le secteur de l’automobile se voit également chuter à la Bourse : Nissan connaît la plus grosse baisse avec -10,77% à 721 yens soit 6,3 euros tandis que l’action de Toyota, premier constructeur mondial perd 10,43% à 3 220 yens, soit 28,45 euros.
Les plus grands sites auto ferment donc leurs portes un à un afin de vérifier l’état des usines et garantir la sécurité des employés. Bien sûr, ces fermetures provisoires auront de lourdes conséquences notamment sur le ralentissement de la production.
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