En 2006, avec la directive 2006/126/CE du Parlement européen et du Conseil du 20 décembre 2006 relative au permis de conduire, l’Union européenne invitait l’intégralité des pays membres à produire des permis de conduire électroniques d’ici 2013.

Pour satisfaire à cette exigence, le ministère de l’Intérieur aurait déjà conçu un permis électronique prenant la forme d’une carte à puce avec photographie du conducteur, nom, signature et d’autres informations complémentaires. La puce pourra stocker différentes données comme les empreintes digitales.

Cette obligation européenne devrait notamment permettre de lutter contre de nombreuses fraudes telles la prolifération des faux permis, le passage du permis dans un autre pays de l’Union suite à un retrait dans le pays d’origine voire la conduite sans assurance auto.

En raison sans doute de la technologie mise à profit, ce permis de conduire électronique induira semble-t-il un coût non négligeable.

Ainsi, cette petite révolution de nos habitudes automobiles devrait nécessiter aux alentours de 40 millions pour son développement. Un coût initial auquel viendront s’ajouter chaque année 20 millions d’euros. 

D’après les premières estimations, l’équipement en permis de conduire électroniques ne sera complet qu’en 2033.