Présent au CHU de Bordeaux, Nicolas Sarkozy a évalué l’effet des mesures du plan Alzheimer lancé début 2008. Représentant un investissement de 1,6 milliard d’euros, il doit aider la recherche et la prise en charge de cette maladie qui touche plus de 800 000 personnes en France.
Nicolas Sarkozy en visite à Bordeaux
Présent hier au centre hospitalier universitaire (CHU) de Bordeaux, Nicolas Sarkozy a tenu à évaluer personnellement l’effet des 44 mesures du plan Alzheimer lancé le 1er février 2008 pour quatre ans.
Représentant un investissement de 1,6 milliard d’euros, ce plan doit permettre de développer la recherche et la prise en charge de cette maladie qui touche plus de 800 000 personnes dans l’Hexagone.
Accompagné de plusieurs ministres dont Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, et Nora Berra, secrétaire d’Etat à la Santé, le chef de l’Etat a pu visiter l’unité de recherche contre la maladie d’Alzheimer rattachée au CHU où l’on utilise un scanner 3-Tesla destiné à mieux cerner les lésions du cerveau. Les scientifiques bordelais y suivent des populations test sur plusieurs années. Quelques 15 000 personnes sont ainsi suivies.
Un second plan Alzheimer en 2012
Dans une salle annexe du stade Chaban-Delmas, Nicolas Sarkozy a également pris part à une table ronde en compagnie de scientifiques, de médecins et de représentants des associations des familles de malades. Le président de la République a alors rappelé : « Les médecins me disent qu’il faut mobiliser des moyens considérables pour trouver une parade. Nous avons en effet mobilisé 140 millions d’euros sur la recherche et nous avons à ce jour dépensé 72 millions d’euros ».
Et Nicolas Sarkozy d’évoquer l’avenir de ce plan annonçant qu’il « sera suivi en 2012 d’un second, comme Jacques Chirac l’avait fait pour le plan Cancer » et qu’avant la fin de l’année, un appel à projet devrait être lancé au niveau européen.
Pour le chef de l’Etat, il y a urgence à prendre la mesure de ce problème de sante publique : « C’est une obligation morale, une obligation de santé publique, mais c’est également une obligation économique, parce que le coût économique pour le pays est bien pire si on ne connaît pas un traitement de la maladie (…) c’est un investissement (…) si on ne trouve pas, on en portera les conséquences pendant des décennies. On fonce dans un mur et, si on ne se mobilise pas dès maintenant, on ne pourra pas maîtriser la situation ».
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