Dans un contexte de demande croissante de logements, les bailleurs privés sont de plus en plus prudents et exigent plus de garanties dans la location de leur(s) bien(s). C’est la raison pour laquelle les gestionnaires d’Action Logement ont mis en place le dispositif de Garantie universelle des Risques Locatifs.
Peu de contrats souscrits
Dans un contexte de demande croissante de logements, les bailleurs privés sont de plus en plus prudents et exigent plus de garanties dans la location de leur(s) bien(s). C’est la raison pour laquelle les gestionnaires d’Action Logement ont mis en place le dispositif de Garantie universelle des Risques Locatifs (GRL).
Cette dernière assure les propriétaires contre d’éventuels impayés de loyers, dégradations locatives après le départ du locataire et frais de contentieux mais permet aussi à plus de locataires de se loger via des démarches simplifiées.
Seulement voilà, la GRL ne semble pas fonctionner puisque seulement 60.000 contrats ont été souscrits cette année, au lieu des 400.000 attends.
Des compagnies d’assurance réticentes
Les dirigeants de la Fédération française des sociétés d’assurances (FFSA) et d’Action logement (ex-mouvement du 1% logement) devraient rencontrer le secrétaire d’Etat au logement à ce sujet. Promesse de campagne de Nicolas Sarkozy, la GRL, n’a pas eu le succès attendu face à la réticence des compagnies d’assurances.
Car si entre 28% et 50% de « taux d’effort » des locataires (rapport entre le total du loyer par rapport aux revenus de ces derniers), les assureurs bénéficient, en cas de loyers impayés ou de dégradations du logement, d’une compensation financée par l’Union d’économie sociale du logement (UESL), en dessous de 28% d’effort, elles ne reçoivent aucune aide, ce qui frêne leur motivation à assurer les propriétaires.
Un système donc qui semble voué à l’échec avec des primes qui couvriraient seulement 40% des sinistres envisagés…
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