Depuis lundi 16 septembre, et jusqu’à la fin de la semaine, les navettes SeaBubbles vont effectuer toute une série de tests sur la Seine. Ces petits bateaux « volants » pourraient devenir une nouvelle solution de transport à Paris.
Une dérogation exceptionnelle pour effectuer les tests
« La bulle des mers », l’automobile du futur ? S’ils avaient déjà volé le 20 mai 2018 sur la Seine, les SeaBubbles ont cette fois droit à une expérimentation bien plus longue. Depuis lundi 16 septembre, et jusqu’à la fin de la semaine, ces navettes volantes vont effectuer toute une série de tests sur le fleuve traversant Paris. Angers Bringdal, co-fondateur de SeaBubble, a obtenu une dérogation exceptionnelle leur permettant d’effectuer cette expérimentation grandeur nature.
Accompagné lors du premier jour par la préfète d’Ile-de-France, Magali Charbonneau, et de Dominique Ritz, directeur du Bassin de la Seine à voies navigables, Angers Bringdal ne cache pas son ambition de voir ses engins volés sur la Seine en 2020. Pour atteindre son objectif, le PDG de la société va toutefois devoir convaincre les autorités durant cette phase d’expérimentation.
Un problème de vitesse ?
Cette semaine, les tests doivent notamment vérifier que le « taxi volant » est compatible avec le trafic de la Seine. « Il y a déjà une centaine de bateaux à l’heure sur certaines portions […] mais ces machines, par leur taille et leur vitesse, pourraient trouver leur place dans la circulation », explique à 20 minutes Dominique Ritz. La vitesse est toutefois le point qui soulève quelques questions. Alors que la vitesse est limitée de 12 à 18 km/h sur la Seine, le SeaBubbles doit atteindre les 30 km/h pour voler. « Pour autoriser ce type d’engins, il leur faudrait une dérogation permanente », souligne Dominique Ritz.
Une nouvelle solution de transport dans la capitale
S’ils sont acceptés sur la Seine, ces petits bateaux « volants » pourraient devenir une nouvelle solution de transport à Paris. Le SeaBubbles, qui requiert un pilote, peut transporter quatre passagers. « Nous pourrions dans un premier temps calquer notre fonctionnement sur celui des VTC », indique Anders Bringdal. Pour Domnique Ritz, ces engins pourraient être intégrés à ceux déjà existants, comme les métros et les bus, qui sont gérés par Ile-de-France Mobilités ». Ne restera alors que la question du budget. Chaque bateau coûte 200 000 euros.