C’est le casse-tête. Alors que la rentrée universitaire approche à grand pas, près de 350 000 étudiants sont toujours sans logement. D’année en année, la recherche d’un logement est de plus en plus complexe.
« Etre réactif, ne pas se démotiver »
L’été, la période propice pour chercher un appartement. À quelques semaines de la rentrée, de nombreux élèves sont toujours à la recherche de la perle rare. D’après les informations récoltées par le Figaro auprès du site Immojeune, sur 1,6 million d’étudiants inscrits à l’université, près de 350 000 sont toujours entrain de consulter les petites annonces. Un parcours du combattant qui se complexifie d’année en année : « Aujourd’hui, il y a trois fois moins d’offres que de demandes de logement. Chaque année c’est le même constat alarmant » analyse William Vieillard, directeur général de la plateforme d’aide de recherche de logement pour les jeunes.
Face à un marché à flux tendu, William Vieillard préconise de faire attention aux annonces proposant des appartements à des loyers trop bas ou encore à des demandes d’argent avant une visite : « Il faut postuler à beaucoup d’offres, être très réactif, ne pas se démotiver, être vigilant lors de l’état des lieux ».
80 000 nouveaux logements d’ici 2022
En octobre 2018, le gouvernement a annoncé le lancement de son plan « 60 000 logements étudiants ». Un dispositif, promesse de campagne d’Emmanuel Macron, qui a pour objectif de faire sortir de terre 80 000 logements dont 60 000 pour les étudiants et 20 000 pour les jeunes actifs. Des appartements qui devraient voir le jour d’ici 2022.
De nouveaux logements qui ne suffiront pas à combler la demande. En effet, selon les Echos, il y a peine 400 000 appartements dans les résidences pour les étudiants obligeant ces derniers à se tourner vers le privé avec des loyers plus onéreux que ceux du Crous.