Le ministère des transports reçoit ce lundi une association de victimes d’accidents de trottinettes. Une rencontre à la demande de l’association qui souhaite une meilleure régulation de ces engins électriques. Selon une étude Yougov, 24 % des utilisateurs ont déjà eu un accident.
Pour une réglementation plus sévère sur la circulation
Une association demande la régulation des trottinettes électriques. En l’espace de quelques mois, la trottinette électrique est devenue un véritable débat de société. Des débats parfois enflammés entre le camp des partisans et celui des « anti ». Face à ces tensions toujours plus vives, les pouvoirs publics sont de plus en plus nombreux restreindre l’utilisation de ces engins. Il y a quelques jours, la ville de Marseille a ainsi décidé d’interdire leur circulation sur les trottoirs. A Paris, la municipalité a quant à elle décidé que les trottinettes n’auront plus le droit de stationner sur les trottoirs. Au niveau national, la ministre des transports Elisabeth Borne a promis la publication d’un décret dès la rentrée prochaine. En attendant, son ministère recevait aujourd’hui une association de victimes d’accidents de trottinettes, l’Acapauvi.
L’Acapauvi dernière demande davantage d’actions pour régulariser l’utilisation des trottinettes électriques, et notamment leur circulation. L’association souhaiterait une assurance obligatoire des opérateurs, l’immatriculation de ces engins pour faciliter leur verbalisation ainsi qu’un accès pour les forces de l’ordre aux données des utilisateurs. Selon Arnaud Kielbasa, vice-président de l’association, « on considère que c’est un objet enfantin, sans danger, inoffensif. On veut rappeler que ce n’est pas le cas ».
L’assurance pour les trottinettes électriques
Outre une meilleure régulation, nombreux sont ceux à militer pour une meilleure information. Selon un récent sondage de l’institut YouGov, 24 % des utilisateurs déclarent avoir déjà eu un accident. Le problème est que la plupart ne sont couverts par aucune assurance (responsabilité civile ou garantie corporelle). Contrairement à son cousin le vélo, la multirisque habitation ne s’applique pas en cas d’accident. Pour la trottinette, les utilisateurs peuvent souscrire différents types d’assurances. Parmi elles, la responsabilité civile est primordiale. Elle permet de réparer les dommages causés à autrui.