Il y a quelques jours, deux mineurs ont été interpellés dans la capitale. Agés de 16 et 17 ans, on leur reproche d’avoir dérobé un coffre-fort chez des habitants du 18e arrondissement de la capitale pour un préjudice dépassant 200 000 euros. En visionnant les enregistrements de vidéosurveillance, les forces de l’ordre se sont aperçus que les jeunes cambrioleurs avaient pris la fuite en trottinette électrique.
Un vol commis rue de la Chapelle dans le 18e
Voilà une information qui devrait apporter de l’eau au moulin des détracteurs des nouveaux véhicules électriques individuels (NVEI) et plus particulièrement des trottinettes électriques ! En effet, ce mode de transport assez emblématique de la mobilité urbaine a récemment été utilisé par deux jeunes cambrioleurs à Paris.
En l’occurrence, deux garçons âgés de 16 et 17 ans sont soupçonnés d’avoir volé un coffre contenant la bagatelle de 250 000 euros. Ce butin constitué de montres et de bijoux a été dérobé à la mi-mai 2019 chez un couple vivant rue de la Chapelle dans le 18e arrondissement.
Les bijoux et montres n’ont pas été retrouvés
Les enquêteurs du deuxième district de la Direction Régionale de la Police Judiciaire de la préfecture de police de Paris (DRPJ Paris) n’ont pas éprouvé trop de difficulté pour retrouver la trace de ces jeunes délinquants grâce au secours de la vidéosurveillance.
En effet, la brigade anti-criminalité (BAC) du 18e arrondissement a été en mesure de procéder à l’identification des deux mineurs concernés par ces faits de cambriolage qui ont utilisé un « moyen de fuite » qualifié de « peu commun » pour rentrer directement chez eux…
Récemment interpellés, les individus ont été déférés au parquet de Paris et le plus âgé des deux, déjà connu des services de police pour 20 méfaits, a été écroué.
A noter enfin que les perquisitions menées par la police ont permis de découvrir des vêtements semblables à ceux apparaissant sur les enregistrements de vidéosurveillance. En revanche, aucune trace pour l’heure des bijoux et montres dérobés… Les mineurs ont reconnu les faits qui leurs sont reprochés durant la garde à vue.