Un partenariat vient d’être signé entre Airbnb et les maires ruraux. Un accord qui a pour objectif de développer le tourisme dans les villes de moins de 2000 habitants et qui sont dépourvues d’hôtel.
Les communes ont accueilli 2,7 millions de voyageurs
Et si Airbnb pouvait développer le tourisme rural ? C’est ce qu’espère l’Association des Maires Ruraux de France (AMRF) qui vient de signer un accord avec Airbnb. L’objectif affiché est ambitieux : réussir à développer le potentiel touristique des campagnes françaises. Selon les chiffres dévoilés par Airbnb, 90% des communes françaises de moins de 2000 habitants sont dépourvues d’hôtel. Et pourtant, ces communes ont tout de même accueilli 2,7 millions de voyageurs. Des visiteurs qui sont arrivés grâce à Airbnb. 17 000 communes avaient au moins une annonce sur le site en 2018.
Si la plateforme publie une liste de dix communes ayant accueilli jusqu’à 2.270 visiteurs en 2018, l’AFP nuance les propos en soulignant que les villes en question sont loin d’être dépourvues d’hébergement touristique. Au-delà des chiffres, l’AMRF souhaite « une prise de conscience du potentiel économique du monde rural ».
24 millions d’euros de taxe de séjour en 2018
En développant la présence d’Airbnb, les maires espèrent aussi récolter la taxe de séjour que la plateforme doit verser. En janvier dernier, la plateforme de location a reversé 24 millions d’euros de taxe de séjour. Un montant qui a doublé par rapport à l’année 2017. Paris a reçu le plus gros chèque avec 7,5 millions d’euros devant Nice (1,1 million d’euros) et Marseille (1 million d’euros).
Pour rappel, depuis le 1er juillet 2018, la collecte et le versement de la taxe de séjour ont été élargies à 23 000 communes. EN 2015, seuls deux villes avaient instauré cette nouvelle recette fiscale.