Pas toujours simple de comprendre les garanties des complémentaires santés. Un accord vient d’être signé par les professionnels du secteur pour offrir une meilleure lisibilité. D’ici 2020, un assuré pourra connaître le montant des remboursements de l’assurance maladie, de sa mutuelle et son reste à charge.
Des tableaux de garanties en euros
Vous allez bientôt mieux comprendre les remboursements de votre assurance santé. Les organismes de complémentaires santé se sont engagés à fournir d’ici 2020 des tableaux de garanties beaucoup plus lisibles aux assurés. D’ici peu, un assuré pourra découvrir des tableaux en euros et non plus en pourcentages comme aujourd’hui. L’accord signé par l’Union nationale des organismes d’assurance-maladie complémentaire (UNOCAM) et les trois grandes familles de complémentaires santé (Mutualité française, CTIP et FFA) prévoit une harmonisation des principaux postes de garanties. Postes qui concernent l’hospitalisation, les soins dentaires et optiques, les aides auditives ou encore les soins courants.
Désormais, l’assuré aura à sa disposition des exemples concrets de remboursement pour différents soins. Au total, il disposera de 15 exemples communs. L’assuré pourra ainsi découvrir le remboursement de l’assurance maladie, celui de sa mutuelle et le montant qui restera à sa charge.
Réaliser des comparaisons et des économies
L’accord entre dans le cadre de la réforme « 100% santé » qui prévoit le remboursement intégral de certaines lunettes, prothèses dentaires et audioprothèses d’ici 2021. Cet engagement intervient après l’annonce d’un projet du gouvernement. En effet, l’exécutif voulait permettre aux assurés de changer plus facilement de complémentaire santé. Aujourd’hui, la résiliation d’une assurance santé ne peut se faire sans respecter un calendrier précis.
La mesure qui devait figurer dans la loi Pacte avait pour ambition de permettre aux Français de comparer les prix, changer plus facilement de complémentaire santé et surtout faire des économies. Une annonce qui avait vivement fait réagir les acteurs du secteur. Les cinq grandes centrales syndicales (CFDT, CGT, FO, CFTC, CFE-CGC) voulaient son retrait. Au final, le projet a été repoussé.